Mardi 20 Mai 2008 : Air Astana est la compagnie nationale du Kazakhstan. L’avion est un Boeing 767 en parfait état et le service à bord est irréprochable, la compagnie offre même un petit sac avec dedans 1 bandeau pour les yeux, 1 peigne, 1 brosse à dents, 1 mini tube de dentifrice et … une paire de chaussettes ! Si j’ai bien compris que le reste est utile en cas de perte des bagages à l’arrivée, chose fréquente parait-il, je n’ai pas bien saisi l’usage des chaussettes. A moins que, à force d’attendre son bagage à l’aéroport avec la température qu’il fait, ils ont peut être peur que l’on pue des pieds. Moi ce n’est pas mon bagage que j’ai perdu, mais mon téléphone. Je l’avais dans ma poche à l’aéroport et puisplus rien au Transit Hôtel juste en face. Ce qui me fait chier, c’est que mon téléphone me sert principalement de montre et de réveil. Pendant le vol, en ayant marre des conneries débitées par la télévision de bord qui feraient passer Benny Hill pour un programme nettement trop intellectuel, j’ai eu le temps d’observer le paysage. J’ai reconnu l’Ukraine et la mer d’Azov et j’ai vu enfin la mer Caspienne qui a l’air d’avoir le même problème que la mer d’Aral, à savoir un assèchement progressif, car le bord de mer n’est pas net et pendant des kilomètres il est parsemé de trous de flotte de mares et d’ilots perdus au milieu des flot comme des flaques d’eauaprès une averse de pluie, et je ne pense pas que ce soit la marée qui fasse ça, d’abord car il ne doit pas y avoir de marée dans une mer fermée et en plus il y a de la végétation sur les ilots. Peut être que ca a été comme ca tout le temps, en tout cas ca fait un drôle d’effet et je plains celui qui décide d’aller piquer une tête dans l’eau, du moins à cet endroit là. Une fois arrivé, on est confronté à la chaleur humide du coin, il fait 25°C à 21h mais on a l’impression qu’il fait beaucoup plus tellement on transpire.