“God created war so that Americans would learn geography.”
(Mark Twain)
“War does not determine who is right - only who is left.”
(Bertrand Russell)
“War is what happens when language fails.”
(Margaret Atwood)
“I know not with what weapons World War III will be fought, but World War IV will be fought with sticks and stones.”
(Albert Einstein)
“Since wars begin in the minds of men, it is in the minds of men that the defenses of peace must be constructed.”
(Archibald MacLeish)
“Nothing feeds forgetfulness better than war, Daniel. We all keep quiet and they try to convince us that what we've seen, what we've done, what we've learned about ourselves and about others, is an illusion, a passing nightmare. Wars have no memory, and nobody has the courage to understand them until there are no voices left to tell what happened, until the moment comes when we no longer recognize them and they return, with another face and another name, to devour what they left behind.”
(Carlos Ruiz Zafón, The Shadow of the Wind)
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« Dieu a créé la guerre pour que les Américains apprennent la géographie. »
(Mark Twain)
« La guerre ne permet pas de savoir qui était dans son droit, seulement qui a passé l’arme à gauche. » [1]
(Bertrand Russell)
« La guerre, c’est l’échec du langage. »
(Margaret Atwood)
« J’ignore quelles seront les armes de la troisième Guerre mondiale, mais la quatrième sera menée avec des pierres et des bâtons. »
(Albert Einstein)
« Puisque la guerre commence dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que nous devons construire les défenses de la paix. »
(Archibald MacLeish)
« Rien n’alimente l’oubli comme une guerre, Daniel. Nous nous taisons tous, et ils essaient de nous convaincre que ce que nous avons vu, ce que nous avons fait, ce que nous avons appris de nous-mêmes et des autres est une illusion, un cauchemar passager. Les guerres sont sans mémoire, et nul n’a le courage de les comprendre, jusqu’au jour où il ne reste plus aucune voix pour dire la vérité, jusqu’au moment où l’on ne les reconnaît plus et où elles reviennent, avec un autre visage et sous un autre nom, pour dévorer ce qu’elles avaient laissé derrière elles. » [2]
(Carlos Ruiz Zafón, L’Ombre du vent)
À l'exception des deux notes suivantes, toutes les traductions sont de moi. Vous pouvez les réutiliser si elles vous plaisent, mais un petit lien vers mon blog serait le bienvenu - particulièrement pour la citation de Margaret Atwood (la troisième) dont je suis assez fière.
[1] Traduction basée sur la très belle idée de Slonimsky sur cette page : http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Bertrand_Russell#Traduction_d.27une_citation pour conserver le jeu de mot right/left.
[2] Basée sur la traduction officielle (ci-après) mais modifiée par endroit pour mieux correspondre à l’original : “Nada alimenta el olvido como una guerra, Daniel. Todos callamos y se esfuerzan en convencernos de lo que hemos visto, lo que hemos hecho, lo que hemos aprendido de nosotros mismos y de los demás, es una ilusión, una pesadilla pasajera. Las guerras no tienen memoria y nadie se atreve a comprenderlas hasta que ya no quedan voces para contar lo que pasó, hasta que llega el momento en que no se las reconoce y regresan, con otra cara y otro nombre, a devorar lo que dejaron atrás.” (Carlos Ruiz Zafón, La Sombra del Viento)
Traduction officielle : « Rien n’alimente l’oubli comme une guerre, Daniel. Nous nous taisons tous, en essayant de nous convaincre que ce que nous avons vu, ce que nous avons fait, ce que nous avons appris de nous-mêmes et des autres est une illusion, un cauchemar passager. Les guerres sont sans mémoire, et nul n’a le courage de les dénoncer, jusqu’au jour où il ne reste plus de voix pour dire la vérité, jusqu’au moment où l’on s’aperçoit qu’elles sont de retour, avec un autre visage et sous un autre nom, pour dévorer ceux qu’elles avaient laissés derrière elles. »