Quand il se baladait dans son Paris tant aimé, si formidablement et tendrement décrit d'un bout à l'autre de son œuvre, Henri Calet (1904-1956) ne croisait sûrement pas de parisiennes en tailleur Fath ou robe de jour Dior. Peut-être quelques femmes soucieuses de leur look qui faisaient copier les modèles des grands couturiers par une couturière de leur quartier. Ou des employées de bureau dégourdies qui confectionnaient elles-mêmes leurs tenues à l’aide des patrons de Modes et Travaux : le prêt-à-porter n’existait pas encore ! Mais Calet, lui, savait où trouver les petits musées peu fréquentés, chauffés mais pas trop, ses préférés. La prochaine fois je suivrai ses conseils, ses pas, et relirai ses chroniques. En faisant attention quand même car certaines adresses sont obsolètes, mais pas toutes !
” Ce n’est pas d’aujourd’hui que j’ai un faible pour les musées peu connus. On dirait que je me suis donné pour tâche de les connaître tous, au bout du compte. ”