Me voilà au régime sans sel. Bien obligée, puisque je n’ai pas pu acheter ma ration (10 kg de gros sel de mer bien brut) sur l’île d’Oléron au week-end dernier. Il n’y avait aucun dealer d’or blanc sur le marché de St-Pierre, et sur la porte du hangar du port des Salines, on pouvait lire ceci :
Tout cela, c’est la faute au temps. Celui qu’il fait, pas celui qui passe. L’été s’est joliment pointé aujourd’hui, 1er septembre, mais le printemps, qui a donc sévi jusqu’à hier, fut mouillé. Trop mouillé et pas assez chaud. Dans les salines, il n’y eut point l’évaporation nécessaire pour que le sel se matérialise. Si, sur l’île de Ré voisine, les sauniers ont encore un peu de stock (à lire dans Sud-Ouest), ce n’est pas le cas sur Oléron. Le marais salant n’est plus qu’un marais tout court, et je suis condamnée à acheter mon sel au supermarché.