Le geste de paix avec sobriété...

Publié le 04 septembre 2014 par Crioult

Le geste de paix pratiqué au cours de la liturgie a soulevé de manière régulière, son maintien. Allait-il être remis en question ? Non, mais afin de préserver l'esprit de la célébration, il devra être accompli tout en étant sincère, avec sobriété. Une lettre enjoint les conférences des évêques à adapter au mieux la manière de se donner la paix.

 Il y a en effet des abus à éviter. Nous avons tous été témoins d'embrassades accompagnées d'échanges, qui ne sont pas propices au nécessaire recueillement. Inversement, il doit être fait en regardant celui avec lequel on l'échange. Rien de plus désagréable que de sentir sa main serrée par un fidèle qui tourne déjà ses regards vers un autre.

 La perte du sacré, dans nos messes, revient aussi souvent dans les regrets exprimés par des fidèles. Il n'est qu'un exemple frappant : Les fidèles s'assoyant (les chrétiens ne sont pas seulement dilués selon l'expression du Pape François, ils sont fatigués...) pendant le déroulement de l'Eucharistie, et plus grave avant que les hosties "consacrées" présence du Christ, regagnent le tabernacle. 

 Quant au comportement de certains accompagnants, lors de baptêmes ou de mariages, il sont autant d'outrages faits dans un lieu sacré. A une paroissienne qui estimait que l'accueil des non-fidèles devait être fait avec beaucoup d'indulgence, il lui était rétorqué, "il faut donc être devant un juge pour retrouver le respect ?" Car au tribunal, l'outrage n'est pas permis.