C’est une notion que j’ai vécue intensément jusqu’à peu mais que j’ignorais. Le rêve lucide, pour moi, a toujours été un moyen d’évasion, un soutien dans mes difficultés, une échappatoire lors d’expériences particulièrement difficiles. Cela m’a permis d’accepter ma vie et d’y trouver une satisfaction puisque je pouvais m’évader quand je le voulais, où et de la manière dont je le souhaitais. J’avais une entière maîtrise de ce que je souhaitais faire dans mes rêves. Etre un onironaute, du grec oneiros (rêve, oniros est le dieu du rêve dans la mythologie grecque) et naute (navigateur) permet de faire tout ce qui nous serait impossible, interdit dans la réalité, de se défouler. Le reportage dit que l’on dort à ce moment, je n’ai jamais eu la sensation du sommeil mais j’ai toujours eu la parfaite conscience de mon rêve et la maîtrise de ce que je voulais y faire : violoniste exceptionnelle, danseuse magnifique, cavalière émérite… tout devenait réel et magique. Mais je pouvais aussi dire ses quatre vérités à qui me faisait du mal, voire le frapper alors que dans la vie j’en serais incapable. Il m’est arrivé aussi de faire des scénarios catastrophes me permettant d’évacuer les peurs de la vie réelle. Cela permet d’évacuer aussi les instincts primaires.
C’est une capacité que j’ai malheureusement perdue depuis peu. Je ressens un véritable manque, un vide, un profond mal être. Cet état de conscience dirigé volontairement est essentiel pour ma positivité et mon équilibre.
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Le mystère des rêves lucides - ARTE 02/01/2014 par JaneBurgermeister
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