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ETAT ISLAMIQUE. Irak-Otan. Le message envoyé aux coupeurs de tête: l’Irak, non, la Syrie, oui

Publié le 07 septembre 2014 par Menye Alain

Le président Barack Obama a annoncé dimanche qu’il présenterait mercredi son "plan d’action" pour lutter contre l’Etat islamique, martelant qu’il ne prévoyait pas l’envoi de troupes américaines au sol et qu’il n’entendait pas lancer "l’équivalent de la guerre en Irak". Autre précision, il s’agira essentiellement et uniquement une action faite en Irak mais pas en Syrie. Chercher l’erreur !

Dans un entretien à NBC News diffusé dimanche et réalisé samedi à la Maison Blanche, au lendemain de son retour du sommet de l’Otan au Pays de Galles. Barack Obama a affirmé:

"La prochaine phase est maintenant de passer à une forme d’attaque. (…) Je rencontrerai les leaders du Congrès mardi. Et mercredi, je ferai un discours et décrirai ce que va être notre plan d’action".

"L’EI représente une menace en raison de ses ambitions territoriales en Irak et en Syrie. Mais la bonne nouvelle, qui vient du dernier sommet de l’Otan, est que la communauté internationale dans son ensemble comprend qu’il s’agit d’une menace à laquelle il faut faire face".

Les représentants de dix pays (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Turquie, Pologne, Danemark, Canada, Australie) se sont réunis vendredi en marge du sommet de l’Otan pour jeter les fondements d’une coalition, mais les objectifs concrets et les contours de cette dernière restent, à ce stade, assez vagues, tout comme le rôle que chacun des pays pourrait y tenir.

Interrogé sur sa stratégie, le président américain insiste, dans cet entretien diffusé dans l’émission "Meet the Press", sur le fait qu'"il ne s’agit pas d’envoyer 100.000 soldats américains". "Ce ne sera pas l’annonce de l’envoi de troupes américaines au sol (…) Ce n’est pas l’équivalent de la guerre en Irak".

"Nous allons faire partie d’une coalition internationale en menant des frappes aériennes en soutien au travail sur le terrain par les troupes irakiennes et kurdes", explique-t-il. "Nous allons les affaiblir. Nous allons réduire la taille du territoire qu’ils contrôlent. Et, en fin de compte, nous les vaincrons", poursuit le président américain, qui estime que cela nécessitera des ressources supérieures à celles que les Etats-Unis consacrent actuellement à cette région.

La morale de l’histoire est que, tous ces pays qui voulaient la chute du président syrien Bachar al-Assad, demande explicitement à l’Etat islamique de quitter l’Irak pour aller se réfugier en toute impunité en Syrie et combattre le pouvoir syrien…


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