Les consommateurs

Publié le 08 septembre 2014 par Sambuca

Jusqu’au 31 août mes poiriers Conférence et Doyenné du comice portaient de beaux et nombreux fruits pour leur jeune âge et leur taille.

Le 7 septembre Conférence a toujours toutes ses poires, sans doute parce qu’elles sont encore loin de la maturité.

Mais pour Doyenné, c’est différent, on est proche de la date de maturité et il ne reste que 4 poires ! L’une d’elles est restée très petite et n’aurait rien donné de valable. Une poire intacte est située très haut, la seule à cette hauteur, près de 3m. Les 2 autres sont rongées, sans doute par des guêpes :

A 3m de haut :

Au sol, je n’ai trouvé qu’une seule poire rongée tout autour du centre :

Les connaisseurs en loirs et lérots voleurs de fruits pourront peut-être me dire si c’est leur façon de consommer les fruits.

Et n’oublions pas que mes poires nashi, plus précoces, avaient toutes disparu.

Le pêcher Lacrima est lui aussi proche de la maturité. Il a pour l’instant toutes ses pêches. J’espère qu’il va les conserver jusqu’à mon prochain passage. Ce qui me donne espoir c’est qu’il a de longues branches fines et pendantes sur lesquelles mon voleur aura du mal à se maintenir.

Pour l’argousier, comme je l’avais prévu, il n’a presque plus de baies, tout comme les houx à Veneux. Pas de décor de Noël. Mais cette fois les voleurs sont les oiseaux. Les rares baies qui restent sont déjà en partie consommées :

Ce qui me console : le massif d’argousiers au bord de la N9 a lui aussi perdu presque tous ses fruits.

Le pyracantha à fruits rouges n’a plus aucun fruit. Celui à fleurs jaunes en a encore beaucoup :

Mais c’est seulement parce que les oiseaux n’ont pas l’habitude de ces fruits jaunes. Ils vont vite découvrir qu’ils sont aussi comestibles que les rouges. La preuve, dans cette zone beaucoup de pédoncules ne portent plus de fruits :

Comestibles ou décoratifs, il n’est pas facile d’avoir des fruits dans les bois sauvages de Romilly. La petite faune s’y connait en beaux fruits sains sans produits chimiques. Mon espoir pour les fruits comestibles pour nous : laisser les fruitiers devenir très hauts et planter des pleureurs.

Jusqu’au 31 août mes poiriers Conférence et Doyenné du comice portaient de beaux et nombreux fruits pour leur jeune âge et leur taille.

Le 7 septembre Conférence a toujours toutes ses poires, sans doute parce qu’elles sont encore loin de la maturité.

Mais pour Doyenné, c’est différent, on est proche de la date de maturité et il ne reste que 4 poires ! L’une d’elles est restée très petite et n’aurait rien donné de valable. Une poire intacte est située très haut, la seule à cette hauteur, près de 3m. Les 2 autres sont rongées, sans doute par des guêpes :

A 3m de haut :

Au sol, je n’ai trouvé qu’une seule poire rongée tout autour du centre :

Les connaisseurs en loirs et lérots voleurs de fruits pourront peut-être me dire si c’est leur façon de consommer les fruits.

Et n’oublions pas que mes poires nashi, plus précoces, avaient toutes disparu.

Le pêcher Lacrima est lui aussi proche de la maturité. Il a pour l’instant toutes ses pêches. J’espère qu’il va les conserver jusqu’à mon prochain passage. Ce qui me donne espoir c’est qu’il a de longues branches fines et pendantes sur lesquelles mon voleur aura du mal à se maintenir.

Pour l’argousier, comme je l’avais prévu, il n’a presque plus de baies, tout comme les houx à Veneux. Pas de décor de Noël. Mais cette fois les voleurs sont les oiseaux. Les rares baies qui restent sont déjà en partie consommées :

Ce qui me console : le massif d’argousiers au bord de la N9 a lui aussi perdu presque tous ses fruits.

Le pyracantha à fruits rouges n’a plus aucun fruit. Celui à fleurs jaunes en a encore beaucoup :

Mais c’est seulement parce que les oiseaux n’ont pas l’habitude de ces fruits jaunes. Ils vont vite découvrir qu’ils sont aussi comestibles que les rouges. La preuve, dans cette zone beaucoup de pédoncules ne portent plus de fruits :

Comestibles ou décoratifs, il n’est pas facile d’avoir des fruits dans les bois sauvages de Romilly. La petite faune s’y connait en beaux fruits sains sans produits chimiques. Mon espoir pour les fruits comestibles pour nous : laisser les fruitiers devenir très hauts et planter des pleureurs.