Barack Obama
Obama est l’homme le plus dangereux et le plus mesquin au monde. Alors qu’ils montent les Européens contre la Russie, accusant à tort ce pays d’aider les insurgés ukrainiens, lui, pendant ce temps-là, va armer une horde de barbares. Ce soir, les alliés démocrates de Barack Obama au Congrès se sont déclarés favorables à un plan pour équiper et former les rebelles syriens dits "modérés". C’est une belle blague. Ces élus s’exprimaient quelques heures avant le discours à la nation de Barack Obama (3h du matin heure frnçaise) et la présentation de son plan d’action contre l’Etat islamique (EI).
"Nous devons former et équiper les rebelles syriens et les autres groupes du Moyen-Orient qui ont besoin d’aide", a expliqué Harry Reid, chef des démocrates du Sénat, à qui le président américain a donné un aperçu de sa nouvelle stratégie contre l’EI mardi dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, avec les trois autres dirigeants du Congrès. Il est probable qu’ils tenteront de chasser l’EI de Raqqah et installeront sur place leurs "rebelles". Il y aura donc, soit une cessession de la Syrie, soit, avec des armes sophistiquées, ils attaqueront Damas, après. Un plan diabolique…
La cheffe des démocrates de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a évoqué les contours du plan que pourrait annoncer Barack Obama dans son allocution. "Je suis favorable à l’entraînement des Syriens modérés pour lutter contre l’EI", a-t-elle dit à des journalistes au Capitole. "Ce n’est pas un problème d’argent, mais d’autorisation" parlementaire, a-t-elle souligné. Un mensonge abyssale de Nancy Pelosi car, ce sont le Qatar et l’Arabie saoudite qui font payer la facture. Puisque les régimes du Golfe sont aussi menacés par l’EI, ils sont prêts à tout pour se protéger derrière le parapluie américain.
Républicains attentistes
Mais les républicains, qui contrôlent l’ordre du jour de la Chambre, attendaient l’annonce présidentielle avant de décider de la marche à suivre, et de l’opportunité d’un vote parlementaire. L’exercice est toujours délicat dans un Congrès divisé, surtout à l’approche des élections législatives de novembre aux Etats-Unis.
Les démocrates veulent que l’autorisation parlementaire se niche dans la loi de finances temporaire qui sera soumise au vote de la Chambre jeudi afin de procéder très vite. Or le représentant en charge de cette loi, Hal Rogers, a pris soin de souligner que ce texte ne pourrait pas inclure de mesure "controversée". Le groupe républicain se réunira jeudi à huis clos sur ce sujet.