Ce colloque a été présidé par Yves Coppens, Boris Cyrulnik et Matthieu Ricard, organisé par Ecolo-Ethik.
Au cours de ce colloque, près de 80 experts venant de différents « mondes » (agricole, industriel, politique, universitaire, syndical, associatif, scientifique) ont fait l’état sur la situation des animaux en France, sur sa place juridique, sur l’animal et l’éducation et sur la reconnaissance de l’animal par la science et la pensée.
A l’issu de ce colloque, un rapport a été publié afin d’élaborer une proposition de loi tenant compte des avancées des connaissances scientifiques. Ce texte marquait une nouvelle étape dans la reconnaissance du rôle important que joue l’animal dans la société française, et ainsi soutenir un nouvel élan des actions de l’Union européenne sur le bien-être animal.
Il a été rappelé que l'animal est un être sensible et qu'il ressent de la douleur. « Il y a zéro considération pour les animaux dans les élevages industriels. A nous de défendre leurs intérêts », a proposé depuis l'Australie, Peter Singer, philosophe auteur d'un livre de référence intitulé « la libération animale ».
« Nous devons étendre notre altruisme à tout être », a expliqué Mathieu Ricard.
Au mois d’avril, les députés ont reconnu aux animaux la qualité symbolique d’«être vivants doués de sensibilité», alors que jusqu’à maintenant le code civil les considérait comme «des biens meubles». Malgré tout, c’est très insuffisant pour la protection et le bien-être des animaux. En effet cette avancée est bien minime et la protection juridique des animaux reste très aléatoire.
https://www.youtube.com/watch?v=43_SP5DU5RM
Animaux
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