Sous mon lit, tous les jours et toutes les nuits, Bob est là.
Il me rassure, par sa seule présence.
Petite mise en situation :
Black-out total. Plus d’électricité, et en quelques semaines, la ville est transformée en terrain de jeu pour émeutiers. Comme tous les magasins ont été pillé, les vauriens commencent à s’attaquer aux habitations. Maisons d’abord, appartements ensuite. Sans faire dans la dentelle en ce qui concerne les résidents.
Oui, mais toi qui avais un Bob sous le lit, tu n’es déjà plus là.
Tu sais que les zones urbaines sont les moins secure en cas de crise du genre guerre civile ?
Alors tu as pris ton bob et tu es partie dans une zone rurale que tu as repéré quelques années plus tôt.
Une cabane abandonnée, un vieux bus rouillé, un semblant de grotte.
Et Bob, il a tout ce qu’il faut dans le ventre.
Tout le nécessaire pour survivre deux semaines à un mois loin de tout, en totale autonomie.
Trousse de survie, food compacte et longue conservation, de quoi pécher, de quoi se couvrir, des copies de papier officiel, un bon couteau (une arme à feu serait l’idéal mais dans notre pays, c’est difficilement obtenable.
Et heureusement, j’ai envie de dire.)
Te voilà parée !
Alors, c’est sûr, la cabane dans la forêt, comme ça, ça paraît précaire.
Mais si c’est isolé, il y a moins de probabilité qu’on t’y trouve qu’en pleine ville.
J’avoue, le top, ce serait un bunker perso. Avec réserve de food ect.
Mais ça, en France, c’est un patacaisse pour obtenir les autorisations.
Alors qu’en Allemagne ou en Suisse, c’est monnaie courante. Il y a des entreprises spécialisées dans la construction de bunker antinucléaire ou non, pour les particuliers.
Petite parenthèse : si une catastrophe nucléaire devait arriver, les ¾ des français mourraient.
Car les abris anti-nucléaires d’État ne sont pas nombreux, les emplacements restent inconnus du grand publics. Le jour J, j’imagine mal l’organisation pour amener tout le monde à des centaines de kilomètres pour les parquer dans des abris.
En Suisse, chaque grande ville a son abris, et de nombreux habitants ont leur bunker privé. Et rappelez-moi, combien de centrale nucléaire en Suisse ? ( 4 ) Et en France ? ( 19 ).
Bref.
Sans aller jusqu’à des scenario si alarmistes, il y a d’autres cas où un BOB (Bug out Bag) sera utile.
Imagine.
Un incendie. Une fuite de gaz.
Obligé de quitter le logement rapidement, au péril de ta vie, parce que tout crame ou menace d’exploser dans la seconde.
Juste le temps d’attraper ta moitié, ton gosse, ton chat, et BOB.
Si tu n’as personnes pour t’héberger, tu as de quoi vivre (manger, premier soin, nécessaire de toilette, copie de papier d’identité et d’assurance, un peu de monnaie …) quelques jours, le temps de te retourner, sans avoir à t’entasser dans le gymnase avec les autres résidents pas toujours sympathiques (si c’est l’immeuble entier qui a cramé.)
Okey, suis parano, ça doit être à force de lire des livres (Room) ou de regarder des séries de fins du monde.
M’enfin, je ne suis pas la seule.
Il y a des sites dédiés, des forums survivaliste, des sites marchands pour s’équiper.
Et un livre, très bien documenté : Guide de préparation aux situations d’urgence
Certes, ce n’est pas parcequ’on est nombreux qu’on a raison.
N’empêche. Ça ne coute pas grand chose d’être prudent. Juste au cas où.
Moi, je n’ai qu’un BOB, mais idéalement, il en faudrait deux. Un chez soi, un autre dans la voiture, si un jour tu tombe en panne, bloqué sous la neige, loin de chez toi ect.
Mais bon, on ne s’en sort plus là !
Et parce que je suis une fille a-do-ra-ble, je vais t’éviter des heures de recherche pour te constituer un bob idéal.
Mais ça, ce sera pour un prochain post …
Anya