L’eau et le ciel sur la route de la Presqu’île de Giens

Publié le 23 septembre 2014 par Ecribouille @Ecribouille

La presqu’île de Giens était pour moi à 6 heures de route de Paris. Cela doit normalement prendre moins de temps, mais un retard de train et un orage de grêle a ralenti le parcours… Lorsqu’il fait nuit à 12h00 dans le Var, cela ne plaisante pas. Torrents d’eau dans les rues Toulon, inondations des autoroutes… pas de doute, le thème du week end allait être l’eau. Hors activités nautiques que j’ai pu pratiquer, j’ai pris le temps de capturer quelques moments.

En gare et dans le train, on a vu le ciel se couvrir petit à petit et s’assombrir progressivement. Cela a commencé par une fine pluie puis le sentiment d’être 21h alors que l’heure du déjeuner se faisait à peine sentir. On dit qu’il fait tout le temps beau dans le Sud de la France, mais le soleil, il se mérite ! 

Heureusement les jours suivants furent totalement différent. Un soleil radieux s’est installé à Hyères et sur l’île de Porquerolles.

Plage face au centre UCPA de Hyères

Si vous avez l’occasion d’aller là, prenez le temps de visiter l’île de Porquerolles. Je pense n’avoir jamais vu une eau de mer  aussi limpide ! 

Peindre le ciel et l’eau… mais comment ? Lorsque j’ai peint une cascade d’eau en Auvergne, l’eau qui coulait créait des traits blancs avec l’écume créée. Pourtant en montrant mon croquis où j’avais laissé des réserves pour laisser apparaître le papier blanc, on n’avait l’impression qu’il n’y avait pas d’eau du tout ! Je fus alors obligée d’ajouter un peu de bleu qui n’existait pas pour que l’oeil et le cerveau humain comprenne qu’il y avait de l’eau.

Ironie du sort que d’appliquer des couleurs qui n’existent pas pour comprenne la scène. Comme dans un mouvement de révolte, je me suis inconsciemment mise à peindre à moitié, choisissant de manière réfléchie les parties peintes et les parties laissées blanches.
J’admets que cette idée m’est venue d’une aquarelle non finie que j’avais laissé ainsi car le rendu me plaisait.