AMERICAN WAY OF LIFE —On savait déjà qu’engouffrer des hamburgers, des frites et autres sodas n’était pas bénéfique pour le tour de taille. Il s’avère désormais que cela a également un impact sur les facultés cognitives, selon une étude.
Des chercheurs ont découvert que des jeunes de 17 ans qui avaient eu tendance à exagérer sur le fast food depuis l’âge de 14 ans possédaient des facultés intellectuelles moindres que d’autres adolescents, rapporte le Daily Mail dans son édition du jeudi 25 septembre.
L’association entre les frites, la viande rouge transformée et les sodas affectait leur rapidité de réaction, leur capacité mentale, leur acuité visuelle, leur faculté à apprendre et leur mémoire.
A l’inverse, les performances des participants à l’étude qui avaient consommé plus de fruits et de légumes verts à feuilles étaient meilleures.
Comme le Dr Anett Nyaradi l’a expliqué à Science Network, plusieurs facteurs peuvent expliquer les résultats de cette recherche, notamment le taux de micronutriment dans les légumes verts à feuilles.
Acides gras Oméga-3 et Oméga-6
La présence d’acides gras polyinsaturés Oméga-6 dans les frites et la viande rouge joue aussi un rôle.
Pour que le métabolisme fonctionne au mieux, il est préférable d’adopter une diète avec un ratio équilibré de 1/1 entre les Oméga-3 et les Oméga-6. Or l’alimentation issue des fast food fait pencher la balance jusqu’à ce qu’elle atteigne 1/20, voire 1/25.
Selon le Dr Nyaradi, la consommation élevée de graisses saturées et de glucides simples est liée à une atteinte dans le fonctionnement de l’hippocampe, une structure du cerveau impliquée dans l’apprentissage et la mémoire, et qui augmente de volume à l’adolescence.
«L’adolescence est une période critique pour le développement du cerveau. Il est possible qu’une alimentation de mauvaise qualité représente un facteur de risque… En fait, nos recherches soutiennent cette hypothèse», a-t-elle précisé.
Source: Le Matin.ch