L’Etat islamique (EI) est le nouvel échec de l’Empire étasunien. Le monstre créé par l’Occident a vite compris, à ses dépends, que, rien n’est plus possible. Son erreur fatale est d’avoir cru que l’argent pouvait changer le monde ou plutôt la donne. Ces commerçants estampillés religieux voient désormais leur amour immodéré pour le dollar causer leur perte. S’ils restaient en Syrie, les combattant de l’apocalypse que renie maintenant le Qatar, seraient encore soutenus et financés par la coalition qui les combat aujourd’hui.
Les chefs de l’EI et même leurs combattants se terrent désormais dans les villes qu’ils contrôlaient jadis. Les pauvres avortons de l’Amérique ne savent plus comment faire pour redevenir des enfants légitimes des Etats-Unis. Ils ont failli à leur mission, celle d’attaquer l’Etat laïc syrien. En franchissant la frontière avec l’Irak pour s’en prendre aux alliés américains avec surtout le pétrole irakien ou plutôt américain, ils semblent avoir signé leur arrêt de mort. Néanmoins, ils leur reste une échappatoire: aller tous azimuts à Damas. Mais, le fait d’avoir décapité des ressortissants américains ou britanniques ou alors ce n’était que du bluff, semble avoir sonné le glas de ces fous à lier…
Les députés britanniques ont adopté vendredi après-midi à une très large majorité une motion du gouvernement autorisant le recours aux frappes aériennes en Irak contre les jihadistes. Dans le même temps, les F-16 belges sont en route, eux-aussi, pour l’Irak. Du coup, les parades avec des 4X4 rutilants à travers les villes et villages aussi bien irakiens que syriens sont terminées. Désormais, la clique de coupeurs de têtes se déplacent en…moto. Il y a une trêve, un répit, pour les populations des villes assiégées. La horde de barbares, qui paradaient dans les villes avec chars, camions et voitures portant des mitrailleuses en intimidant tout le monde, vit désormais la peur dans le ventre. Désormais, on ne voit plus personne dans les rues de Raqqa se pavaner avec le drapeau noir de la terreur.
Alors qu’il faut pas moins de 16 000 hommes de troupes au sol pour bouter hors d’Irak et de Syrie ces criminels, l’Armée syrienne libre (ASL), qui n’existe que dans les rêves occidentaux, n’en a pas les capacités. La solution idoine est de s’associer avec l’armée arabe syrienne. A partir du moment où les Occidentaux ne le souhaitent pas, pensant armer des soldats, plutôt des incapables, ils n’auront pas, d’une part, combattu l’EI, et d’autre part, ils les auront renforcés puisque les jihadistes verront ces armes leur revenir en s’associant avec la pseudo ASL pour combattre Bachar al-Assad. 3 ans après la fausse révolution, ça sera toujours le même point de départ, celui du sempiternel soutien des Occidentaux aux extrémistes sunnites, l’ultime syncrétisme occidental jamais démenti, pour tenter d’affaiblir le Hezbollah chiite libanais, et l’Iran. Une autre folie idéologique morbide.
Le mollah Omar depuis sa fuite en mobylette d’Afghanistan n’a toujours pas été retrouvé. Il est possible voire probable que, l’autoproclamé calife Al-Bagdadi-Elliot ne soit jamais retrouvé à son tour. Cette espèce de poker menteur américain est un scénario connu. Une mystification surannée. Après le bombardement des centres pétroliers de l’EI en Syrie et la reprise des puits de pétrole en Irak, il faut avouer que les 4X4 de la rapine et du sang resteront au garage désormais. Dès lors, qui va récupérer ces biens si les jihadistes se retrouvent obligés de s’enfuir ? D’ailleurs, où iront-ils se réfugier ? En Turquie ? Au Liban ? En Jordanie ? Tous ces pays tremblent au même titre que l’Occident avec le retour des jihadistes aux passeports allemand, anglais, français ou américains…
Alors, à qui la faute ? Ils vous diront, le mensonge chevillé au corps et la mauvaise foi qui va avec, que, c’est encore la faute à Bachar al-Assad. Oui, c’est lui qui recrute dans les banlieues françaises en donnant des primes de 5000 euros à tous ces désoeuvrés et jihadistes de pacotille. Ce n’est surtout pas notre ami le Qatar. Si, si, demandez à Fabius !