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On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt
Publié le 27 septembre 2014 par BloulouAux éditions JC Lattès
Une fois entre les mains, difficile de lâcher ce nouveau livre de Grégoire Delacourt, tant les chapitres nous avalent les uns après les autres. Ce roman est l’histoire d’un homme, Antoine, qui subit les évènements parce qu’il n’ose pas, parce qu’il se sent lâche, parce que la vie, depuis l’enfance, le malmène… Jusqu’au jour où… Entre l’horreur et le questionnement, le lecteur devient prisonnier d’un geste impardonnable. Car l’auteur est habile, il commence par nous livrer toute la souffrance d’Antoine pour, qu’insidieusement, se glisse en nous l’envie de continuer à accompagner les pas de cet homme.
Mais ce roman est aussi un beau cheminement vers le pardon…
Se rajoute la plume, toujours ciselée, de l’écrivain.
« Il ne nous reste de ceux qui nous manquent que le manque justement que vous avons d’eux. »
4e de couverture
Antoine, la quarantaine, est expert en assurances. Depuis longtemps, trop longtemps, il estime, indemnise la vie des autres. Une nuit, il s’intéresse à la valeur de la sienne et nous entraîne au cœur de notre humanité. Du nord de la France à la côte ouest du Mexique, On ne voyait que le bonheur offre aussi une plongée dans le monde de l’adolescence, pays de tous les dangers et de toutes les promesses.
Retrouver mes autres chroniques sur les romans de Grégoire Delacourt : La liste de mes envies et La première chose qu’on regarde