M. Dieudonné Ambassa Zang (DAZ)
DIAF-TV. D’ici, on entend déjà les miasmes, les accusations sans fondement, les invectives les plus abjectes dans un dossier fortement technique que la plupart des Camerounais ne maîtrise point… L’affaire du ministre Dieudonné Ambassa Zang (DAZ) est complexe. Nous avons essayé de plonger dans les méandres même de la justice camerounaise, de l’administration, aussi, pour essayer de déceler le vrai du faux, le bon grain de l’ivraie, sans toutefois porter un jugement.
Après avoir parcouru la centaine de pages du dossier, consciencieusement, nous espérons que les questions posées à notre invité valent le détour. Sans langue de bois, ni juge, ni partie. Selon le ministre DAZ, après cet entretien, ses détracteurs et dénonciateurs, toutes dents dehors, et les spécialistes de l’esbroufe seront plus qu’aux aboies. La tambouille ne marchera plus. Les extrémistes de la pensée unique – c’est un euphémisme – n’ont plus une seule carte en main. Il jure son innocence. Il accuse ses ex collègues, attaque et révèle l’anachronisme de l’accusation avec un calendrier biaisé…
Tout d’abord, considérant que la France fait partie du dossier, DAZ argue que, puisque c’est ce pays qui a financé le projet de l’affaire dite du Pont du Wouri, il n’aurait jamais eu droit à son exil sur place. Il s’en explique et tente de déconstruire les accusations portées contre lui. Il dénonce le traitement univoque de son dossier par l’Etat camerounais et la justice de son pays. Il fustige les raccourcis hâtifs qui, selon lui, relèvent simplement de ce qu’on appelle dans le jargon de l’intelligence économique relatif au conflit par l’information, d’art de l’incertitude ou code paradoxal pour flouer les Camerounais.
Ancien ministre camerounais des Travaux publics, M. DAZ relate l’acharnement dont il a été victime durant et après ses fonctions. Voire les deux documents ci-dessous:
Regardez: