Lundi matin, ceux qui ne l’avaient pas encore réalisé en ont pris conscience, l’automne est arrivé. Un petit coup de semonce pour s’annoncer certes, mais difficile de ne pas l’avoir compris.
Alors que je vivais au rythme du soleil jusqu’à maintenant, il faut désormais allumer la lumière quand je me lève de mon lit pour prendre mon petit-déjeuner et hier, la grisaille et la pluie sur mes carreaux n’avaient rien pour booster mon réveil.
L’esprit encore embrumé tandis que je trempais mes biscottes dans mon café, des idées me revenaient en flash-back, les vêtements d’hiver qu’il faudrait ressortir des placards, pulls et écharpes de leurs cartons où ils sommeillaient en attendant leur heure. Je n’ai rien contre l’automne proprement dit, j’y trouve même un certain charme quand nous y sommes plongés, mais la période charnière est pénible.
D’abord, comment s’habiller ? Hier, il ne faisait pas froid mais dans mon bermuda, sorti pour faire des courses, je me sentais mal à l’aise, comme un clodo invité à une soirée. Ce n’est pas parce que le ciel est gris et que nous sommes aux portes d’octobre, une raison suffisante pour arborer lainages et tenues d’hiver. M’enfin, bon…. Tout comme les feuilles des arbres qui se cramponnent à leurs branches, je résiste et conserve mes tenues d’été jusqu’à ce que le thermomètre y mette le holà. Je peux le faire, je peux le faire…
Il n’empêche, demain les arbres vont jaunir, après-demain le sol sera nappé de leurs feuillages et avant même que l’on réalise, il faudra songer aux cadeaux de Noël ! C’est tout juste si je ne vous souhaite pas la bonne année.