…Virtuellement
Julian Assange
Julian Assange a trouvé le moyen de quitter momentanément l’ambassade d’Équateur, à Londres, dans laquelle il est réfugié depuis juin 2012 pour éviter une extradition vers la Suède. Le fondateur du site Wikileaks, à l’origine de plusieurs scandales internationaux, a fait son petit effet en apparaissant dimanche dernier sur la scène d’une conférence du Nantucket Project, dans le Massachusetts, aux États-Unis. Il s’agissait en réalité de son double virtuel, bluffant de réalisme.
D’autres hologrammes…
Les chanteurs Tupac, en 2012, et Michael Jackson, en mai 2014, ont déjà eu droit à leur version hologramme post-mortem. Tandis qu’en début d’année, le premier ministre turc, Recep Tyyip Erdogan, de son vivant, lui, est aussi apparu de manière virtuelle à un meeting, à plusieurs centaines de kilomètres du lieu où il se trouvait, alors qu’il était dans l’impossibilité de se rendre sur place.
C’est en effet sous la forme d’un hologramme que Julian Assange a pu présenter son livre «Quand Google a rencontré WikiLeaks» au côté de son interlocuteur, le réalisateur de documentaires, Eugene Jarecki, pour sa part présent en chair et en os. Cette interview insolite a été rendue possible grâce à la technologie de la société Hologram USA du milliardaire Alki David, rapporte le Daily Mail.
Le fondateur de WikiLeaks est notamment revenu sur ses conditions de vie dans son lieu d’asile qui rendent difficile son travail de recherche de sources à divulguer. Il a notamment critiqué Google pour son exploitation de la vie privée des internautes à des fins publicitaires, traitant la société de «NSA privatisée». À la fin de l’interview, Julian Assange a même tenté un «high five» avec son interlocuteur avec plus ou moins de réussite.