Les amis de Barack Obama, Cameron et autres Hollande, les djihadistes de l’organisation terroriste Etat islamique (EI) étaient hier, mardi, aux portes d’Aïn al-Arab (Kobané en kurde), ville du nord de la Syrie, malgré les pseudo frappes menées par la coalition. En Irak, les forces kurdes ont lancé une offensive sur trois fronts et la Grande-Bretagne a mené ses premières frappes. Comment peut-on expliquer cette puissance de feu contre l’EI qui dure des semaines déjà, sans réel affaiblissement du groupe ? Du coup, c’est la Turquie qui tremble, après avoir fait ami-ami (Gouvernement) avec ces terroristes.
En Syrie, «l’EI est désormais à 2 ou 3 km de Kobané». Mais où sont donc les avions français ? Les britanniques ? Les américains ? En Syrie, tout est permis ? L’un des chefs du principal parti kurde de Turquie, Demirtas, a confirmé que l’EI était tout près. «Kobané est assiégée de tous les côtés», a-t-il rapporté à son retour au poste-frontière turc de Mursitpinar (sud). Et que font donc les "alliés" ? Du coup, c’est la grosse inquiétude le long de la frontière turque. le Gouvernement est enrtrain d’y placer des tanks prêts à rentrer sur le territoire syrien…
Près d’une vingtaine de roquettes tirées par les djihadistes sur le centre-ville d’Aïn al-Arab ont, en outre, fait une dizaine de morts, lundi, selon les pechmergas qui combattent cette vermine… L’EI n’avait jamais été aussi près de la ville depuis le début, il y a deux semaines de son offensive dans la région. Est-ce parce que les frappes sont vraiment intensives-selon la coalition-, que l’EI a décidé d’entrer dans cette ville pour se réfugier ?
Ce qui est sûr, s’ils faisaient sauter ce verrou d’Aïn al-Arab, les terroristes contrôleraient une longue bande territoriale continue au nord de la Syrie, le long de la frontière turque. Ce qui est par contre intéressant dans cette situation ou cas de figure, l’étau se resserrera plus facilement sur eux.