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Peu de cas des enfants !

Publié le 06 octobre 2014 par Crioult

Lorsqu'on se rend au sein des lotissements de nos villes et nos bourgades, ce qui frappe, c'est le nombre de jeux (certains couteux) qui occupent une partie de la surface entourant ces maisons. Ils sont les premiers installés, bien souvent avant l'achèvement de l'enceinte définitive et parfois même des travaux intérieurs de la maison. C'est dire la place prise au sein des familles par les enfants, ils semblent ne manquer de rien. Puis apparaît un jour le panneau vente en évidence devant la maison. La plupart des fois c'est en raison d'une séparation ou d'un divorce. Voilà l'enfant ou les enfants projetés dans une autre existence où hélas en raison de la diminution des revenus, non seulement leur ancien univers matériel éclate, mais beaucoup plus grave celui d'une famille, finalement bâtie sur du sable.

  Pour avoir vécu près des miens, ces séparations, je peux dire à titre de grand-parent témoin souffrant de celles-ci, le dégât dans la construction de l' identité des petits enfants. Ils ne savent plus où est réellement leur place, parfois même jusque dans le coeur de leurs parents, pour peu qu'ils se soient rebellés. Ils apparaissent alors comme des empêcheurs de tourner rond...

 Où l'enfant est-il protégé aujourd'hui ? pas dans le ventre de la mère puisqu'est pratiqué l'avortement; pas dans sa filiation, puisque l'évolution de la science va permettre toutes les dérives dont celui de sa marchandisation (car ne nous voilons pas la face, le train fou est en marche, avec la condamnation de la France  par le Tribunal européen sur son refus de légaliser les enfants nés de cette procréation); et de moins en moins dans sa famille que l'instabilité guette.

 Quel poids vont-ils avoir dans cet actuel synode, où sera examinée la demande des adultes ?

   N. Vallée


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