SOS Plante malade
Maladies des oliviers
Ces fléaux sont d'autant plus dévastateurs
que l'hiver a été doux et la sécheresse plus importante
1. Dessèchement apical de l'olive
Selon les spécialistes oléicoles, si une chute physiologique des olives en début d'été, est limitée en quantité et de courte durée, elle reste "naturelle et normale". Cette chute, connue sous le nom de "dessèchement apical de l'olive", est due au taux de calcium dans les fruits de l'olivier. Le calcium monte et fait exploser les cellules du fruit qui brunit, puis tombe. Ce dessèchement peut être partiel, le bas seul est alors touché, alors que le haut reste charnu. Ou bien, on assiste à un dessèchement total et l'olive n'a plus de chair. Selon les années et les variations climatiques, la chute physiologique peut être plus ou moins importante en quantité et en durée, compromettant ainsi la production.
2. La mouche de l'olive
Cette mouche - alias Bactrocera oleae (famille des Tephritidae) - de 3 à 4 mm de long, se développe habituellement de juillet à fin octobre. A la température ambiante moyenne de 25°C, la larve éclôt en 2 jours. Cette larve est blanche dans les jeunes olives (vertes) et devient de teinte vineuse dans les olives mûres (noires). Elle creuse une galerie dans la chair de l'olive en restant à l'intérieur. L'olive attaquée vire au noir et peut finalement tomber au sol.
3. La Dalmaticose
Il s'agit d'un champignon qui crée une nécrose de l'olive se traduisant par l'apparition de taches brunes. Ce champignon (Sphaeropsis dalmatica) est inoculé par le dard d'une petite mouche, la cécidomyie des olives (Prolasioptera berlesiana). En fait, La cécidomyie pond son œuf à côté d'un œuf de "mouche de l'olive" qui servira de premier repas à la jeune larve. Plusieurs générations se succèdent au cours de l'été, de juillet à octobre. La cécidomyie hiverne sous forme de pupe dans le sol.
La dalmaticose fragilise la tenue du fruit se traduisant par des chutes massives des fruits charnus, certes, mais avec une ou des taches de nécrose dessus.