Le jeune garçon serait originaire d’Arabie Saoudite ou d’un État du Golfe. Il est venu en Irak faire le jihad avec son père. Sa mort remonterait à deux semaines, selon le groupe terroriste qui assure que le père et son enfant ont succombé à des frappes américaines. Outre les atrocités commises envers les populations civiles, l’EI est tancé par l’ONU pour l’enrôlement des enfants au sein de ses troupes. «En utilisant des enfants de moins de 15 ans, le groupe a commis un crime de guerre», ont fait savoir les Nations Unies la semaine dernière. Plus tôt cette année, une vidéo d’un convoi de l’État islamique dans la ville irakienne de Kirkouk montrait des enfants lourdement armés paradant aux côtés des combattants.
Les jihadistes renforcent leur emprise à Kobané
Alors que la campagne aérienne contre l’EI est entrée dans son troisième mois en Irak et dans sa troisième semaine en Syrie, sans parvenir à entamer la capacité du groupe à sévir, les chefs militaires de 21 pays de la coalition doivent se réunir mardi à Washington pour évaluer leur stratégie. Dans Kobané, devenue le symbole de la résistance à l’EI, les combats se poursuivaient par intermittence au lendemain de la prise par les jihadistes du QG des forces kurdes dans le nord de la cité d’une superficie de 6 à 7 km2.