« Dans le cœur de l’Eglise ma mère, je serai l’amour »
Thérèse est née en 1873, dernière des cinq filles de la famille Martin, une famille aimante et unie. Hélas tout se brise avec le décès de la maman alors que la petite Thérèse n’a que 4 ans. Pour se rapprocher de la famille, le père emmène ses enfants à Lisieux dans une maison nommée les Buissonnets. Intelligente, vive, sensible, volontaire mais aussi impatiente et colérique c’est une petite fille qui a besoin d’attentions. Ce sont les aînées qui joueront le rôle de mère pour la petite dernière mais hélas deux d’entre elles entrent au Carmel. Thérèse se sent abandonnée, c’est pour elle un véritable drame de plus et tombe gravement malade. C’est le sourire de la Vierge qui la ramène vers une bonne santé.
Mais comme pour le Padre Pio, c’est sa 1ère communion qui est le facteur déclenchant de cet amour de Dieu qui va être sa source de vie. Et c’est le 1er pas qui va la mener au Carmel où elle passera sa courte vie. C’est son désir le plus cher, le but de sa vie que d’entrer en vie religieuse. Elle finit par convaincre son père de lui accorder ce bonheur mais elle n’a que 15 ans. Sur ses 5 filles, 4 prendront le voile, un déchirement pour ce père. Thérèse est trop jeune pour être autorisée à entrer au Carmel. Elle décide donc de faire un pèlerinage à Rome afin d’obtenir l’autorisation du pape Léon XIII. Au cours de ce voyage, Thérèse approfondira sa Foi. Sa vocation en sort plus grande et elle prend conscience de la vanité du monde, de sa propre vanité. Elle comprend qu’elle se doit d’accepter la volonté de Dieu et mettre en veille la sienne. C’est le 9 Avril 1888 que la petite Thérèse entrera au Carmel pour prendre le voile l’année suivante sous le nom de Soeur Thérèse de l’enfant Jésus et de la Ste Face.
Dorénavant elle s’oublie totalement et trouve le chemin d’une profonde humilité. Peu à peu en confiance totale, elle s’abandonne totalement à Dieu, se faisant de plus en plus humble, de plus en plus petite. Acceptant tout, servilité, brimade, rudesse de la vie monacale, jalousie, elle ne renvoie que l’image de l’amour même. Elle le dit elle-même : « Ma vocation, c’est l’Amour. » Et pourtant elle aura vécu bien des tourments intérieurs, ces « nuits de la Foi ».
Consciente du caractère exceptionnel de la vocation de la petite sœur Thérèse, la mère supérieure Mère Agnès (qui n’est autre que sa sœur Pauline) la convainc d’écrire un journal où elle raconterait son enfance, sa vie spirituelle. Elle écrira 3 carnets qui seront publiés sous le titre : « histoire d’une âme ». Elle y transcrira sa relation avec Dieu, le chemin à emprunter pour vivre en communion avec le Christ, comment faire de l’amour une harmonie de vie. Elle nous enseigne la « petite voie » pour atteindre la sainteté. En effet elle nous montre que c’est dans les actes quotidiens, y compris les plus banaux, mais vécus dans et avec amour que l’on peut espérer atteindre la sainteté. Ce livre, publié après sa mort, se répandra à travers le monde comme une trainée de poudre et entraînera la dévotion de millions de personnes.
Thérèse décéda de la Tuberculose le 30 septembre 1897 ; elle n’avait que 24 ans. Ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette vie, c’est que le rayonnement de la jeune carmélite n’a brillé qu’après sa mort. En effet durant sa vie, elle n’était connue que d’un cercle de proches. A ses obsèques, à peine une trentaine de personnes l’accompagnait.
Près d’un siècle après sa mort, la petite sainte continue à susciter la ferveur de la foule. Elle est l’amie proche des cœurs les plus pauvres, celle à qui le peuple s’adresse pour qu’elle intercède pour eux. De fait grâce à cette ferveur, à cette dévotion, Ste Thérèse ne mourra jamais. Son âme restera présente à jamais : « Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. »
Les témoignages de conversions, de guérisons, de prières exaucées lui étant imputé, affluent. Très vite des voix s’élèvent dans la population pour réclamer la sanctification de la Sœur Thérèse. La béatification de Thérèse aura lieu à Rome le 29 avril 1923. La canonisation a lieu à Rome le 17 mai 1925. Elle est proclamée sainte patronne des Missions en 1927, puis sainte patronne secondaire de la France en 1944 par Pie XII. Et enfin le 19 octobre 1997, année du centenaire de sa mort, sainte Thérèse est proclamée Docteur de l'Église par Jean-Paul II.
Source :
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte-Face – Histoire d’une âme. L’expérience vécue de la tendresse de Dieu
Catherine Rihoit - La petite princesse de Dieu.
https://www.youtube.com/watch?v=ZOMUOH1yOUY
Pensees
Aline Kirrmann "Jazzy Daddy" Cash investigation - Industrie du tabac la grande manipulation Tzafar - une belle leçon d'humanité