CHEMIN DES ARBOUSIERS
Tu te surprends
à tournoyer sur toi-même
car après tout,
personne ne te regarde
Ah, si tu t’entendais
bâcler ta cantilène sous les astres…
Quel âge as-tu ce soir ?
À la lisière de l’innombrable
c’est de peu d’importance
Sur le chemin des arbousiers
tu as l’agilité de la poussière
et la jeunesse du feu
La coupe à tes lèvres déborde
tu es le cœur
et tu es la main
qui fortifie les nuits d’été.
François-Xavier Maigre, Poèmes in Revue Nunc, octobre 2014, page 117.
FRANÇOIS-XAVIER MAIGRE
■ François-Xavier Maigre
sur Terres de femmes ▼
→ [Au bord du chemin où meurent les pierres] (poème extrait de Dans la poigne du vent)
■ Voir aussi ▼
→ le blog de François-Xavier Maigre (Poésie, Musique & Littérature)
→ (sur le site du Nouveau Recueil) d’autres poèmes de François-Xavier Maigre (+ une notice bio-bibliographique)
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