Les plages et Boko Haram
Publié le 17 octobre 2014 par Gilles Poirier
Quand on habite pas très loin style Rio de Janeiro ou Brasilia comme la plupart d'entre eux et que l'on reste seulement deux semaines ici, c'est somme toute nettement moins difficile à supporter que quand on vient de l'autre hémisphère et que l'on doit rester 4 semaines comme le font les expatriés ici qui sont fort minoritaires puisqu'au nombre de deux, un sicilien (qui vient de remplacer un algérien) et moi. Aussi, quand on m'a demandé de faire les démarches pour un visa d'un an pour ici, j'ai naturellement fait la gueule. Mais j'ai beau faire la gueule, je n'ai pas grand chose à dire en fin de compte et si l'on m'envoie ici, je serais bien obligé d'y aller. C'est drôle parce que certains, rien qu'à l'énnonciation du mot Brésil pensent déjà aux plages de rêve et à la fête et quand on parle du Nigéria, ils pensent Boko Haram et que ca craint un max. Pourtant, je préfère largement aller au Nigéria que de me retrouver ici.