Si tu n’existais pas Je t’inventerais En traçant les contours de ton âme Pour qu’elle prenne corps. Je fermerais les yeux Pour être au plus près de toi. J’unirais mon souffle au tien Afin de faire, de chaque instant, De chaque jour qui passe, Une réalité. Nos mains uniraient nos cœurs Dans une tendresse infinie, Et nos corps s’abreuveraient de notre amour. Si tu n’existais pas…
Texte © Marie-Laure Bigand