— Une liaison TGV entre Pékin et Moscou à l’étude.
La Chine et la Russie ont signé un protocole d’accord sur
un projet de train à grande vitesse reliant leurs capitales, une ligne destinée
à remplacer le Transsibérien en écourtant le trajet de six à deux jours, a
rapporté hier la presse chinoise. Le budget de la ligne à grande vitesse
Moscou-Pékin, qui dépasserait les 7000 kilomètres de longueur, a été estimé à
230 milliards de dollars. — Agence
France-Presse
Mon opinion :
Quand les
dictatures se rejoignent, les droits de l’homme reculent.
— En prison pour
un tweet!
Nabil Rajab, très respecté président du Centre bahreïnien
des droits de l’homme (BCHR), a tweeté à ses 241 000 abonnés que « beaucoup
de Bahreïniens qui ont rejoint le terrorisme et l’État islamique viennent des
institutions sécuritaires [du gouvernement de Bahreïn]. Elles ont été leur
premier incubateur idéologique ». Il a été arrêté pour un tweet au Royaume
de Bahreïn, une dictature qui marche bras dessus, bras dessous avec Ottawa et
Washington. La Presse
Mon
opinion : Ottawa et Washington se taisent. Une
forme de définition du mot hypocrisie.
— Une partie de la
chronique de Pierre Foglia de ce matin.
Je ne sais rien de l’économie, mais il y a un truc que je
sais. Quand Gérald Fillion dit par exemple : les finances publiques sont à
terre, il faut couper, austérité, austérité, en ayant l’air d’énoncer un fait
aussi incontournable que « un mort et deux blessés sur la 40 », ce
n’est pas de l’économie, c’est de l’idéologie, le même « monologue
idéologique » soir après soir, et soir après soir, l’austérité, ce putain
de clou rouillé, nous rentre un peu plus dans le cul.
Et puisqu’on y est, la création de la richesse aussi,
c’est de l’idéologie quand on ne s’est pas d’abord entendu sur ce qu’était la
richesse pour un peuple.
Et, non, je ne vais pas vous citer mes amis Françoise et
Amir, qui disent qu’il faut en prendre un peu plus aux riches. J’allais plutôt
vous citer l’anthropologue Serge Bouchard, qui, du village de Mont-Tremblant où
il a passé trois heures sur un banc, se demande à la fin de sa chronique dans
Québec science : Quel est ce monde où la création de la richesse s’appuie
sur l’éradication de tout, au profit de l’émergence du rien?
Vous vous le demandez vraiment, M. Bouchard? Ce
monde est un monde où plein de gens comme vous et moi ont toujours tout
accepté.
Mon
opinion : Rien à redire. J'aimerais porter à votre attention la phrase que j'ai marquée dans l'avant-dernier paragraphe.
Lo x