Magazine Humeur

Visite des écuries

Publié le 23 octobre 2014 par Corboland78

De nombreux chevaux ont laissé leur nom dans l’Histoire, qu’elle soit grande ou petite. Revue rapide de quelques équidés connus.

Je passe rapidement sur le cheval de Troie qui n’entre pas réellement dans le cadre de ce billet. Amusant, en rédigeant ce texte je m’aperçois que ce sont le plus souvent les bourrins imaginaires qui restent dans ma mémoire, alors que ceux montés par d’illustres personnalités m’étaient oubliés. Je me souviens très bien, par exemple, que Jolly Jumper est le nom du cheval de Lucky Luke, Tornado celui de Zorro, Rossinante la pauvre bête de Don Quichotte et en faisant un petit effort je sais aussi que Gripoil est le bourrin de Gandalf le magicien. J’irai même jusqu’à citer Monsieur Ed, vedette d’une série télévisée de ma jeunesse. Là je suis en territoire connu, cette partie des écuries m’est familière.

Par contre, plus nous avançons le long des stalles, moins les noms me parlent. D’accord, Bucéphale cheval d’Alexandre le Grand me rappelle mes études, éventuellement Duke compagnon à quatre pattes de John Wayne ne m’est pas inconnu. Mais les autres, ces crinières qui s’agitent à mon approche, ces hennissements toutes dents dehors, ne me disent rien. Leurs noms gravés sur des plaques de cuivre méritent qu’on les cite.

Blackie cheval du grand chef indien Sitting Bull et Vic au Lieutenant-colonel Custer, Magnolia qui appartenait à George Washington, Marengo à notre Napoléon. Saviez-vous que Bouddha avait un cheval nommé Kantaka et que celui de l’empereur Hirohito s’appelait Fubuki ? Je ne le savais pas mais l’Archange Gabriel avait un cheval, Haizum. Celui de Caligula répondait au nom d’Incitatus, celui du Cid Campeador à Bavieca. Le Roi Arthur montait Lamri tandis que Gauvin galopait sur Gringalet.

J’aurais pu aussi vous parler de Phallus le canasson d’Héraclius, d’Arion pour Hercule et d’Hippocampe pour Neptune mais cet étalage de culture hippologique risquerait d’agacer, et d’ici à ce que l’un de vous me passe une avoine, il n’y a pas loin…   


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