[AU VERSANT DE LA PIERRE-ÉCRITOIRE]
Au versant
de la pierre-écritoire
nos os
se sont cognés
Le chemin de la soif
abolit
les sourires
des enfants exilés.
Pourtant
la pluie me guide
On marche à contre-sens
contre tout
contre rien
pour déterrer
le vide.
Martine – Gabrielle Konorski , Je te vois pâle… au loin, Le Nouvel Athanor, 2014, pp. 94-95. Préface de Jean-Luc Maxence.
MARTINE – GABRIELLE KONORSKI
Source
■ Voir aussi ▼
→ (sur Levure Littéraire) d’autres extraits de Je te vois pâle... au loin (+ une notice bio-bibliographique)
→ (sur Les Carnets d’Eucharis) d’autres extraits de Je te vois pâle... au loin (+ une notice bio-bibliographique)
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