Tous n'ont pas la chance d'avoir eu pour prénom le nom d'un saint à leur naissance. Les parents n'y réfléchissent pas toujours à deux fois. A un prêtre près duquel un paroissien regrettait de n'en pas porter, il lui fut répondu "vous n'avez qu'à le devenir !". Difficile à première vue ?
A tort peut-être, nous plaçons ces saints à une barre très haute, inaccessible ! Nombre d'hagiographies, nous ont cependant persuadé du contraire. Un merveilleux témoignage du Père Daniel-Ange, dans la dernière parution du magazine "Famille Chrétienne" le fait également. En tout premier lieu et à notre portée: "On grandit en sainteté en injectant un maximum d'amour dans ce que nous faisons. La vie immortelle coule dans l'humble quotidien de chaque jour. On éternise l'instant présent !" Quel bel encouragement !
Et quand la souffrance entre dans ce quotidien, comment échapper à la révolte qui nous éloigne de l'état de sainteté ? "Il ne faut pas forcément souffrir pour être saint, mais c'est le chemin que Jésus a choisi...Or être saint, c'est suivre Jésus."
Et de poursuivre en disant que ses maîtres de sainteté sont les jeunes qui portent un handicap physique et psychique "Je pense à cette jeune amie de Versailles qui doit subir trois dialyses par semaine faute de quoi elle est condamnée. Chaque fois, elle fait le choix de vivre, parce qu'elle sait que cela a du prix au yeux du
Seigneur."
Les persécutions actuelles des chrétiens allongent la liste des martyrs et avec elle celle des saints. Il y aussi ceux qui risquent leur vie en allant soigner au coeur des épidémies.
Et que ceux qui se sont auto-condamnés réfléchissent au fait que des saints furent adultères et même meurtriers "Je ne pense pas que le premier des saints canonisés par Jésus lui-même, le Bon Larron avait un casier judiciaire vierge !"
ALORS BONNE FÊTE DE LA TOUSSAINT !