Par deux fois, en ces dix années de renaissance de notre sanctuaire, le reliquaire a été exposé. La première, pour offrir aux fidèles la possibilité de se recueillir en présence d'une relique de Saint Luc. Cette relique avait été retrouvée par hasard dans l'armoire du grenier de la sacristie avec d'ailleurs les reliures des bulletins de l'Abbé Pihan qui ont permis de reconstituer la riche histoire du sanctuaire.
Il faut rappeler que l'église avait été dynamitée en 1944. Seule l'abside, devenu la chapelle du Sacré-Coeur, avait été préservée de la destruction. De la magnifique ancienne chapelle du Sacré-Coeur tout en marbre, a été seulement retiré des décombres le bas relief de l'autel, représentant l'apparition du Christ à sainte-Marguerite Marie, aujourd'hui sous le porche de l'église.
Les reliques de Saint Luc et Saint Marc avaient été scellées dans cet autel. Comment et par qui celle de Saint Luc a été récupérée et placée dans cette armoire ? Cela demeure un mystère.
Le sanctuaire étant devenu en 1903 "Espérance et Salut des malades" (Divin Médecin),
les reliques de saints guérisseurs, comme celles de Saint Clair (retrouvée) et Saint Blaise sont entrées dans ce sanctuaire, Saint Luc parce que médecin.
Lors de sa grande consécration, en 1912, le sanctuaire recevait les prestigieuses reliques de Saint Paul et Saint Matthieu. Nous avons retrouvé leur emplacement à l'appui des descriptions dans les bulletins.
Restent dans le reliquaire, une impressionnante quantité de reliques, sur lesquelles il nous faut, armé de courage, nous pencher.
Toujours dans les anciens documents, celles de la Sainte famille avaient été offertes à l'Abbé Guillaume Boutry de Monville qui en 1824 avait consacré l'église à Marie, en créant l'archiconfrérie de Notre Dame du Mont Carmel
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble