Les chevreuils arrivent

Publié le 30 octobre 2014 par Sambuca

Sur la route vers Romilly, j’ai rencontré un beau faisan mâle. Très calme, ne craignant pas les voitures mais restant sagement sur le bas-côté. C’est en fait un faisan d’élevage lâché dans la nature pour faire plaisir aux chasseurs (quel plaisir peut bien apporter le tir d’un animal confiant ?)

Ensuite, j’ai vu un héron, certainement sauvage celui-là. Il se tenait sur l’herbe mais à juste un mètre du bitume. Très calme, il semblait regarder passer les voitures comme les vaches regardent passer les trains.

Dans le chemin d’accès à mon terrain, j’ai rencontré un chevreuil. Lui aussi était très calme, peu craintif. Il a fait un bond mais sans hâte, sans affolement, quand ma voiture est arrivée à 5m de lui. Mais la vue de cet adorable animal a aussitôt déclenché le plan Orsec. Toutes mes plantes n’étaient pas encore protégées. Il y avait encore peu de dégâts mais des signes de passage.

Je me suis d’abord précipitée vers mon nouveau Ginkgo. Aucune atteinte mais des traces de pattes :

Enfermement immédiat :

Malheureusement, Acer griseum n’a pas eu autant de chance :

Le voici emballé, il n’a pas encore ses couleurs d’automne :

La Clematis armandii s’est fait dévorer :

Il reste un peu de tige et des feuilles mais c’est sans espoir pour une floraison cette année :

Certaines plantes sans tronc ne sont pas faciles à protéger. Hydrangea quercifolia n’a pas été touché mais son feuillage persistant tout l’hiver risque d’être très tentant :

Il en va de même pour Elaeagnus umbellata ‘Polar Lights’ à peine planté. Je ne peux protéger tout son feuillage, mais au moins la base :

Mon nouveau Elaeagnus multiflora, goumi, est minuscule. J’enferme son jeune feuillage persistant, tant pis si je lui cache la lumière :

Les deux feuilles à son pied, c’est une tentative de bouture d’une branche cassée d’un Chimonanthus praecox.

Et en voici un qui en a réchappé de justesse. Quercus pubescens (mycorhizé avec tuber uncinatum) a été presque entièrement dévoré il y a 3 ans. Il a réussi à refaire 2 branches en haut du bout de tronc restant mais n’a plus de flèche. Je crois que la bonne solution est de tuteurer verticalement la branche la plus longue :

Sur la route vers Romilly, j’ai rencontré un beau faisan mâle. Très calme, ne craignant pas les voitures mais restant sagement sur le bas-côté. C’est en fait un faisan d’élevage lâché dans la nature pour faire plaisir aux chasseurs (quel plaisir peut bien apporter le tir d’un animal confiant ?)

Ensuite, j’ai vu un héron, certainement sauvage celui-là. Il se tenait sur l’herbe mais à juste un mètre du bitume. Très calme, il semblait regarder passer les voitures comme les vaches regardent passer les trains.

Dans le chemin d’accès à mon terrain, j’ai rencontré un chevreuil. Lui aussi était très calme, peu craintif. Il a fait un bond mais sans hâte, sans affolement, quand ma voiture est arrivée à 5m de lui. Mais la vue de cet adorable animal a aussitôt déclenché le plan Orsec. Toutes mes plantes n’étaient pas encore protégées. Il y avait encore peu de dégâts mais des signes de passage.

Je me suis d’abord précipitée vers mon nouveau Ginkgo. Aucune atteinte mais des traces de pattes :

Enfermement immédiat :

Malheureusement, Acer griseum n’a pas eu autant de chance :

Le voici emballé, il n’a pas encore ses couleurs d’automne :

La Clematis armandii s’est fait dévorer :

Il reste un peu de tige et des feuilles mais c’est sans espoir pour une floraison cette année :

Certaines plantes sans tronc ne sont pas faciles à protéger. Hydrangea quercifolia n’a pas été touché mais son feuillage persistant tout l’hiver risque d’être très tentant :

Il en va de même pour Elaeagnus umbellata ‘Polar Lights’ à peine planté. Je ne peux protéger tout son feuillage, mais au moins la base :

Mon nouveau Elaeagnus multiflora, goumi, est minuscule. J’enferme son jeune feuillage persistant, tant pis si je lui cache la lumière :

Les deux feuilles à son pied, c’est une tentative de bouture d’une branche cassée d’un Chimonanthus praecox.

Et en voici un qui en a réchappé de justesse. Quercus pubescens (mycorhizé avec tuber uncinatum) a été presque entièrement dévoré il y a 3 ans. Il a réussi à refaire 2 branches en haut du bout de tronc restant mais n’a plus de flèche. Je crois que la bonne solution est de tuteurer verticalement la branche la plus longue :