C'était en avril, j'avais bien suivi la consigne et ne m'étais pas découverte d'un fil, juste un petit coup que j'avais passé au delà de mon beau Languedoc vers une
contrée cousine.
J'avais trouvé le bonheur simple de discuter avec un homme qui a un âne. L'un des deux vit avec l'autre, l'un des
deux promène l'autre.
L'an dernier, déjà, ils sétaient lancés tous les deux dans une petite promenade à pieds et à sabots.
J'avais trouvé à l'époque l'initiative et le tandem fort sympatiques et avais suivi l'aventure de très près.
Cette année, il se trouve que l'opération se renouvelle, on ne change pas une équipe qui gagne, surtout lorsqu'il s'agit de joindre l'utile à l'agréable.
Marius, Bouille et tous les compagnons qu'ils trouveront encore sur la route vont marcher pour les Virades de l'espoir.
C'est qu'ils sont attendus.
C'est le sommet du Géant de Provence qui les guette.
Le Mont Ventoux.
Rien que ça.
Ils sont partis mercredi soir.
Je les suis.
Vous aussi.
Merci.