Mais qui êtes-vous Polly Magoo ?
Que me voulez-vous ?
C’était l’été. Sans conviction cependant, j’avais peu écrit. Et pourtant cette petite place soufflait son charme de l’inattendu. J’avais seulement pensé sans doutes qu’un bout du ciel aurait votre peau.
Une fontaine presque italienne et des immeubles à la façade blanche tout autour. Rien que ça.
Dans votre sourire, de la peine, et de l’envie. Et cet irrésistible charme que je pouvais contempler seul.
Où êtes-vous Polly Magoo ?
Est-ce que je vous chercherai encore dans Paris aussi longtemps qu’une longue, trop longue, sonnerie de téléphone ? Où bien serez vous dans ce bar, un soir où aucun appel ne nous viendra nous irradier.
Oh écrire est bien peu. Ces signes les uns derrières les autres ne donneront rien. Rien qu’une sensation paisible au réveil. Un rêve qui déjà s’efface, sans avoir eu le temps de livrer bataille.
Vous avez pleuré, je le sais, ne mentez pas, je le vois à vos yeux rougis. Ne mentez pas Polly Magoo vous êtes loin déjà. L’amour est un parfum qui s’évapore, dont le flacon parfois est une ivresse. Je vous chercherai partout. Je raccompagnerai au vestiaire ceux qui n’ont rien à faire ici. Et je vous enivrerai de ces effluves fugaces.
Le voulez-vous Polly Magoo.