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Ca recasse à l’Elysée

Publié le 04 novembre 2014 par Observatoiredumensonge

  Ça recasse à l’Élysée  

Par Alexandre Goldfarb

Après Ça casse à l’Elysée qui était un SCOOP de l’Observatoire qui s’est largement vérifié, voici la version masculine ou mariage pour tous : Ça recasse à l’Elysée !

Petit rappel : dans la fable de La Fontaine, « sans autre forme de procès », le loup mange l’agneau et en politique cela est pareil…

L’histoire est simple.

Un jour de mars, le 31, avant Pâques, François appelle Manuel comme Premier Ministre. Cette époque peut être qualifiée des fiançailles avant le mariage !
Puis les affaires vont moins bien et François refait un autre gouvernement en gardant Manuel mais en se séparant d’Arnaud, de Benoît et d’Aurélie.
Le fiancé, Manuel, est reconduit mais sans quasiment avoir choisi quoique ce soit !
Depuis les amoureux sont transis et leurs rapports ont mal tournés. C’est une remake de ‘je t’aime moi non plus » et Manuel qui se voyait déjà vient de comprendre que d’occuper la place du mort, Premier Ministre à Matignon, était vraiment une erreur politique majeure à la Rocard. Mais c’est trop tard !

François a manoeuvré comme son tonton (François Mitterrand) l’avait fait avec Michel (Rocard) en son temps. François c’est Tonton bis !

La Cinquième République est faite sur mesure pour le Président qui a tous les pouvoirs et dont le Premier Ministre en est simplement une sorte de secrétaire.

« Que tel est pris qui croyait prendre » (La Fontaine, Le rat et l’huitre)… Manuel a appris ce vieux proverbe à ses dépends. 

Comme dans tout couple traversant une zoner de turbulences, les relations entre les promis se sont tendues.  Chacun reproche à l’autre sa conduite.
Et c’est François qui domine le jeu car il possède la meilleure place. Sans oublier que pour porter le coup fatal à Manuel, François dispose de l’arme absolue : la dissolution.

Nous n’avons pu que le constater au travers de certaines déclarations et aussi le jour où François a décoré Manuel en public, ce qui n’est pas l’usage, en tant que Premier Ministre (22 octobre 2014). François a ainsi montré qui est le patron ! Manuel a du gober la couleuvre avec le sourire. La phrase assassine de François envers Manuel fut prononcée ce jour-là en évoquant Clemenceau que Manuel adore : »… On peut réussir aussi son existence sans être Président de la République ». Pan dans les dents de Manuel !

La traduction implicite est : « C’est moi François le Président aujourd’hui et le candidat socialiste pour 2017 ! » Et re Pan !

Pour le moment Elysée 3 Matignon 0 !

Autant dire que la lune de miel s’est transformée en lune de fiel.

Remarquez que c’était prévisible parce que Manuel a les dents qui rayent le parquet et François, mine de rien, tient son Palais avec fermeté, je crois que c’est tout ce qu’il tient d’ailleurs et à quoi il tient. Comme le dirait mon boucher « Y-a du mou dans les côtes » entre les deux hommes.

Mon charcutier est plus direct et m’a dit « Y’en a un qui va devoir avaler la saucisse ».

Et mon boulanger d’ajouter « C’est de l’éclair entre les deux… »

Pour sûr, car finalement on a pas mal critiqué le petit Nicolas pour sa nervosité mais François en fait au moins autant question nervosité ambiante, il parait même que c’est assez intenable au Palais. La différence est simple François a les médias dans sa poche et le Petit Nicoals est tai par les mêmes médias. Va comprendre Charles !

Là où François est très fort c’est qu’il a entraîné vite fait Manuel dans la chute de popularité maison.

Sans oublier, pourtant en politique c’est plutôt Amnésiques Anonymes, que François tient toujours le PS dont il connait mieux que quiconque le fonctionnement et qu’il a sa garde prétorienne qui lui demeure fidèle. et lui François quand il va se représenter n’aura pas besoin de passer par la case des primaires…

Le problème pour Manuel c’est qu’il est à un poste qui ne lui laisse guère de liberté de mouvements pour se préparer à une échéance comme celle de 2017. Manuel comme tous les Premiers Ministres de la Cinquième est un prisonnier politique. car soit il est loyal avec le patron soit il doit partir mais pour aller où ? en plus Manuel n’a pas beaucoup de refuges et encore moins d’alliés. Or en France, pour avoir une chance d’être élu, il faut de gros soutiens.

Manuel,  je vous le répète, a choisi la place du mort. Du coup j’ai créé l’adage suivant :  deux c’est un de trop©. Il se vérifie à chaque fois en plus…

Les fleurets mouchetés sont désormais remplacés par de bons vieux couteaux. Le lanceur est François et Manu est attaché au poteau d’exécution prêt à recevoir le coup fatal. Tout cela se fera dans une fausse discrétion et confirmera une fois de plus que Moi Je est bel et bien le seul maître à bord du Titanic rose. Avec le socialisme, on coule toujours, ce n’est qu’une question de temps…

François sait que le temps jouera au final pour lui parce qu’il sera le seul candidat face à Marine au second tour en 2017 et que les vieux réflexes joueront en sa faveur.  La droite se sera bien déchirée et détruite grâce aux primaires de 2016 et les autres prétendants sont sans envergure…

Le grand enfumage des Français se poursuit sans anicroche dans une pièce signée François, Laurent, Michel, Stéphane et les autres. la distribution change et exit le jeune premier, Manu, d’ici peu.

C’est le jeu de la politique, ma petite lucette :

Qui nique l’autre ?©

La grande bibliothèque des oubliettes de la République© est toujours ouverte…

Nous sommes bien dans Le Blablaland©, le pays du Président Baratin…

Hollande, l’homme qui murmurait à l’oreille des veaux©.

Alexandre Goldfarb

Président Fondateur de l‘Observatoire du MENSONGE

Un grand merci à celles et à ceux qui nous suivent, commentent et participent.

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