Lorsque Weerapong Chaipuck a quitté sa Birmanie natale, c’était pour immortaliser les paysages uniques, l’histoire, les traditions de ce continent qui est le sien : l’Asie. Vietnam, Thaïlande, Indonésie, Chine, Inde… tous les pays livrent leurs trésors à cet ancien de la profession médicale en ayant pris sa retraite anticipée pour se consacrer à sa passion de la photographie paysagère.
C’est un homme minutieux qui tente de se servir le moins possible de la technologie afin d’avoir les clichés les plus naturels, les plus vrais possibles. Pour cela, il lui en faudra de la patience afin de trouver la luminosité optimale (souvent il se sert de la lumière d’un coucher ou d’un lever de soleil soit une demi-heure avant le lever de l’astre ou une demi-heure avant son coucher ce qui donne cette magnifique lumière orangée de beaucoup de ces clichés). Rien n’est laissé au hasard et c’est un véritable travail d’orfèvre que fait cet artiste : choix des saisons, de la lumière optimale, repérage du meilleur point de vue, choix de l’objectif, anticipation de ce que rendra l’image… tout est soigneusement pensé, prévu pour que la photographie soit un véritable témoignage et rendu de la beauté des lieux, de la tradition des sujets…
Tout ce travail donne des images d’une beauté à couper le souffle. On ne se lasse pas de contempler ces œuvres d’art. Elles procurent de l’émotion, d’une envie d’évasion, d’un support de méditation, et d’une grande paix.
La supplique de l'arbre. Deux vieilles - Clémence Desrochers Symphonie d'une cour de ferme (1938 - Walt Disney