Je rêve d’un Zanthoxylum bien épineux pour protéger mon terrain des vauriens du quartier mais qui garderait son feuillage toute l’année.
Un rêve irréalisable ? Pas sûr. C’est vrai que presque tous les Zanthoxylum, du moins ceux qui acceptent notre climat, ont un feuillage caduc. Pourtant j’en ai rencontré un à feuillage persistant au Jardin des Plantes de Paris. Il m’a surprise en décembre et pour confirmation, j’y suis retournée pour lui en janvier. Le 21 janvier, entre d’autres arbres dénudés, dont des Zanthoxylum, il avait encore tout son feuillage :
Il a une autre particularité, l’aspect de son feuillage. La dernière feuille n’a que 3 folioles et d’étonnantes ailettes sur le pétiole :
Son étiquette porte comme nom d’espèce planispinum :
Je le voulais absolument. Je l’ai cherché. J’ai découvert à cette occasion qu’il y a des synonymes, planispinum = alatum = armatum. Je l’ai acheté sous le nom d’espèce alatum. Hélas, dès le premier hiver, je fus déçue, il est caduc.
Il faut cependant remarquer que, si ses feuilles ont davantage de folioles même lorsqu’elles sont terminales
la nervure présente avant les dernières folioles les mêmes ailettes :
Il y a donc un air de famille. Je suis repartie dans mes recherches et j’ai trouvé l’explication : celui qui correspond exactement au poivrier persistant de Paris, c’est, quel que soit le nom d’espèce qu’on lui donne, la variété subtrifoliatum (trois folioles). Il garde son feuillage jusqu’à -12°C au moins. C’est bien celui qu’il me faut. L’étiquette du Jardin des Plantes avait le défaut de n’être pas assez précise.
Mais je ne l’ai trouvé qu’à la pépinière des Avettes et il est épuisé pour cette année.
Nota : les feuilles peuvent avoir 5 folioles mais toujours avec ces ailettes sur le pétiole et la nervure centrale, plus importantes que sur l’espèce de base :
Je rêve d’un Zanthoxylum bien épineux pour protéger mon terrain des vauriens du quartier mais qui garderait son feuillage toute l’année.
Un rêve irréalisable ? Pas sûr. C’est vrai que presque tous les Zanthoxylum, du moins ceux qui acceptent notre climat, ont un feuillage caduc. Pourtant j’en ai rencontré un à feuillage persistant au Jardin des Plantes de Paris. Il m’a surprise en décembre et pour confirmation, j’y suis retournée pour lui en janvier. Le 21 janvier, entre d’autres arbres dénudés, dont des Zanthoxylum, il avait encore tout son feuillage :
Il a une autre particularité, l’aspect de son feuillage. La dernière feuille n’a que 3 folioles et d’étonnantes ailettes sur le pétiole :
Son étiquette porte comme nom d’espèce planispinum :
Je le voulais absolument. Je l’ai cherché. J’ai découvert à cette occasion qu’il y a des synonymes, planispinum = alatum = armatum. Je l’ai acheté sous le nom d’espèce alatum. Hélas, dès le premier hiver, je fus déçue, il est caduc.
Il faut cependant remarquer que, si ses feuilles ont davantage de folioles même lorsqu’elles sont terminales
la nervure présente avant les dernières folioles les mêmes ailettes :
Il y a donc un air de famille. Je suis repartie dans mes recherches et j’ai trouvé l’explication : celui qui correspond exactement au poivrier persistant de Paris, c’est, quel que soit le nom d’espèce qu’on lui donne, la variété subtrifoliatum (trois folioles). Il garde son feuillage jusqu’à -12°C au moins. C’est bien celui qu’il me faut. L’étiquette du Jardin des Plantes avait le défaut de n’être pas assez précise.
Mais je ne l’ai trouvé qu’à la pépinière des Avettes et il est épuisé pour cette année.
Nota : les feuilles peuvent avoir 5 folioles mais toujours avec ces ailettes sur le pétiole et la nervure centrale, plus importantes que sur l’espèce de base :