La saison a commencé. Big Hero 6 est en salle depuis ce week-end et la magie s’empare du pays. On est allé au cinéma sans se poser de question. On s’est refait les meilleures scènes sur le chemin du retour, et on a adopté un nouveau fist bump rigolo. On s’est promis d’aller voir In the Woods annoncé pour Noël. J’ai commencé la journée ce matin par la lecture dominicale de Wired et un article sur la renaissance des studios Disney Animation sous l’impulsion créative de John Lasseter, pendant que ma fille finissait un épisode de Lab Rats à la télé. Je l’ai interrompue alors que Wizards of Waverly Place allait occuper le reste de la matinée pour aller au marché, où un étudiant en forme de ballon nous a offert le tract détaillant les festivités de Thanksgiving à Disneyland non loin d’ici. Seule Malificient ne s’est pas encore emparée de nos esprits, écartée de justesse pour le plateau-télé de ce soir au profit de How to Train your Dragon 2 (merci Dreamworks).
Depuis près d’un siècle, les studios de Burbank règnent sur l’imagination des enfants et des plus grands qu’ils sont devenus. Ils redéfinissent les anciennes histoires de la mythologie à la chevalerie et ré-écrivent les vielles croyances du monde (non Kuzco n’est pas un vrai empereur Inca). Ils créent les nouvelles légendes et les nouveaux héros. De la petite enfance à l’adolescence, ils forment l’image du bien et du mal, de l’héroïsme et du crime, du cool et du ringard, du bonheur et du malheur. On joue avec leurs personnages, on les dessine, on les imite, on leur resemble.
Quand vient Noël, ils se font indispensables. Ils apportent la neige et les sapins. Les princesses et les fées. Les jouets et la magie. Les ours en peluche et les robots. La toile de fond pour toutes les émotions : sans la famille réunie et la cheminée qui crépite, Noël est raté.
Le monde est meilleur depuis Disney. Sans Disney le monde serait tel qu’il est, triste et cruel. Je le sais parce que c’est expliqué dans tous les films. Les films de Walt Disney.