Le choc émotionnel

Trois jours à terre dans la capitale de l'or noir nigérian, Port Harcourt. Trois jours pour refaire usiner des pièces mécaniques. Il fallait un volontaire pour suivre celles-ci et donner les instructions, comme il y avait peu de candidats à l'aventure et qu'il fallait absolument quelqu'un qui accepte d'affronter le choc brutal entre la vie routinière de la plateforme et le mouvement incessant de la ville, de la vie communautaire à quatre pour d'un coup se retrouver seul dans une chambre d'hôtel,  passer tout d'un coup d'un menu prévisible à une abondance de fruits et de légumes. Qui peut affronter tout cela sans subir un choc émotionnel lourd de conséquences? Il fallait quelqu'un de suffisamment fort pour savoir encaisser celui-ci et ne voyant personne avec le profil demandé, c'est donc avec beaucoup d'humilité que je me suis décidé. Publié par Gilles Powalsh Libellés : Chapitre 08