Depuis des décennies, l’Occident vit grâce aux richesses de ceux qu’ils nomment « pauvres », les Africains. C’est indéniable et ne se dispute même pas. Hormis l’ex président Valéry Giscard d’Estaing, aucun autre occidental n’a payé de ses crimes ou malversations à l’encontre de l’Afrique. Des Bush père et fils, en passant par Nicolas Sarkozy, piller le sud ou tuer impunément les Africains n’est pas un problème, l’absolution étant toujours au bout du couloir.
Comment peut-on expliquer le retour dans l’arène politique d’un Nicolas Sarkozy ? En effet, les experts judiciaires ont tranché. Sans réserve. Saisis collégialement, en septembre, par les juges René Cros et Emmanuelle Legrand, trois experts en écritures ont conclu le 6 novembre que la signature figurant sur un document libyen publié par Mediapart, fin avril 2012, est « de la main de Moussa Koussa », l’ancien chef des services secrets du régime Kadhafi. Il s’agissait du financement de sa campagne de 2007. Donc, de l’illégalité même de cette élection puisqu’il a été financé par des fonds étrangers en l’occurrence du frère Guide Mouammar Kadhafi. Tiens, le « dictateur » !
Toutes les guerres de prédation de l’Occident, qui s’habille toujours d’oripeaux élogieux -, humanitaire, démocratie, liberté…etc-, ne sont que rapine, violence et pillage des ressources du sud. La vie d’un Africain ne représente absolument rien pour les dirigeants occidentaux car, c’est d’eux qu’il s’agit et non des peuples. Ces vampires, donc des suceurs de sang, ne reculent devant rien pour tuer, infantiliser. Leurs armes: l’ONU, la CPI, les industries d’armement et les ONG qu’ils financent pour mettre en place leurs desseins criminels.
Dans tout ce processus pensé, provoqué et mené de main de maître, ils s’appuient toujours sur des traîtres. La Libye en sait quelque chose. Comme l’écrivait mon frère et ami Yves Koutouo que je reprends in extenso:
« La Libye est un [autre] cas édifiant d’une libération de peuple plutôt totale. Les libyens sont tellement libres qu’ils courent partout, Kalashnikov en mains et se tirent dessus comme sur des lapins. On ne serait pas plus libre ailleurs que dans ce pays en ce moment et c’est surtout un bel exemple de démocratie… «
Dans cette obsolescence programmée de l’Occident, malgré les pillages et le renvoi de vaillants africains devant leur CPI, se cache cette peur de mourir réelle. Le ver est dans le fruit et il faut que les Africains sonnent l’hallali. Il y a urgence. Ces gens ne veulent pas mourir tout seul et provoquent le chaos ailleurs pour que leur peuple ne les broie pas. Ce peuple victime de chômage endémique et qui est de plus en plus conscient de la formule selon laquelle, « la dictature , c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours ! » Comment peuvent-ils prôner la démocratie ailleurs alors qu’elle n’existe même pas chez eux ? Mystère et boule de gomme…!?