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"Eloge de l'oisiveté" Dominique Rongvaux

Publié le 16 novembre 2014 par Pestoune

L’éloge de l’oisiveté est un spectacle s’inspirant de l’essai éponyme publié en 1932 par  Bertrand Russell, philosophe, mathématicien et prix Nobel de littérature. « L’oisiveté est la mère de tous les vices » nous a-t-on appris ! Mais si c’était l’inverse ? Si c’était l’excès de travail,  le rapport que nous entretenons avec l’argent, l’asservissement  en découlant, qui sont des vices ? « La morale du travail est une morale d’esclave et le monde moderne n’a nul besoin d’esclavage. »

« Etymologiquement le mot travail est ainsi une déformation d’un autre mot : le tripalium, sorte d’instrument de torture utilisé par les Romains pour punir leurs esclaves ou un instrument servant aussi à ferrer de force les chevaux indociles.

En ancien français travailler signifie : faire souffrir physiquement ou moralement et est appliqué spécialement aux condamnés que l’on torture, aux femmes dans les douleurs de l’enfantement, aux personnes à l’agonie.  Tous ces emplois ont disparu. (sic)

Par ailleurs le verbe a signifié molester quelqu’un, puis endommager quelque chose, battre quelqu'un (travailler les côtes à quelqu’un)

C’est une idée étymologique de souffrir.

En argot travailler est synonyme de voler, prostituer etc.

C'est donc le même mot pour des réalités différentes. »

Dominique Rongvaux nous donne toutes ces définitions tirées du dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey.

La morale de ce spectacle (bien qu’il n’y ait rien de moralisateur dans cette pièce) pourrait-être : et si l’oisiveté amenait la justice et l’égalité dans notre société et l’épanouissement personnel de tous ? C’est une jolie piste de réflexion.

https://www.youtube.com/watch?v=7KpxsqwNF0o

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