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FIN D’UNE ARNAQUE. Tunisie (Législatives): la mort des islamistes et de la « révolution »

Publié le 21 novembre 2014 par Menye Alain

Nida TounesTUNISIE, Tunis A deux jours de la présidentielle, l’instance chargée des élections en Tunisie (ISIE) a annoncé vendredi les résultats définitifs des législatives du 26 octobre remportées par le parti anti-islamiste Nidaa Tounès face à son adversaire le mouvement Ennahda. Hum, dimanche, est-ce la fin de la pseudo révolution du jasmin avec l’éviction de l’actuel chef de l’Etat Moncef Marzouki ? Ce serait une très bonne nouvelle…

Nidaa Tounès, dirigé par l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, a remporté 86 des 217 sièges de l’Assemblée des représentants du peuple, tandis que la parti islamiste Ennahda en a engrangé 69, a annoncé à la presse Chafik Sarsar, président de l’ISIE.

L’Union patriotique libérale (UPL), le parti du richissime homme d’affaires et président du Club africain, l’un des principaux clubs de Tunisie, Slim Riahi, est arrivé en troisième position avec 16 sièges. Il est suivi par le Front populaire, coalition de gauche et d’extrême gauche, qui a remporté 15 sièges.

Le nombre total des électeurs qui ont participé au vote est de 3.579.257, soit plus de 70% des personnes inscrites, selon l’ISIE.

Selon ces chiffres Nidaa Tounès et Ennahda contrôleront plus des deux tiers des 217 sièges du Parlement qui doit prendre ses fonctions dans les semaines à venir, même si aucune date n’a encore été fixée.

Nidaa Tounès est une formation hétéroclite regroupant aussi bien des personnalités de gauche, de centre droit, des opposants et des caciques du régime déchu de Ben Ali.

Son chef, Béji Caïd Essebsi, 87 ans, est le favori de la présidentielle du 23 novembre face à 27 autres candidats dont l’actuel chef de l’Etat Moncef Marzouki, le président de la Constituante Mustapha Ben Jaafar ou encore des ministres du régime chassé par la révolution de 2011.


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