Mon crayon a participé au Marathon d’Athènes

Publié le 25 novembre 2014 par Ecribouille @Ecribouille

Non, ce n’est pas moi qui ai couru l’authentique et légendaire parcours Marathon-Athènes cet automne, c’est Manue ! Pour raconter l’histoire de cet exploit de l’entraînement jusqu’au jour J sur son blog, Manue de Runningsucks.fr m’a demandée si j’avais envie de lui produire une petite illustration.

C’est avec un grand plaisir que j’ai accepté, après tout, cela me fait quelque part participé au marathon… non ? Comment ça pas du tout ?!

Je suis peu habituée à l’exercice de l’illustration. Jusque là, les quelques dessins pour être diffusés que j’ai réalisé, étaient ceux pour mon blog. Je suis même d’ailleurs assez contente de mon visuel sur les bases de l’étirement pour la course à pied qui a son petit succès.

Mais bien qu’adorant le dessin et le pratiquant régulièrement, j’admets que le domaine de l’illustration m’a toujours parue très intimidant. C’est quoi au juste ? Est-ce juste un dessin imaginé, ou bien est-ce que cela doit nécessairement faire référence à quelque chose ?

Pour m’éviter des réflexions inutiles et passer à l’action, j’ai finalement ouvert mon super cahier à croquis de La Compagnie du Kraft pour commencer à dessiner des silhouettes de coureuses. Je voulais quelque chose de plutôt dynamique, il faut quelqu’un qui court, mais qui court vers quelque chose !

J’ai tourné autour du pot avec des idées de caryatides, j’ai essayé de voir comment représenter ce magnifique stade d’Athènes..? Bref, pas évident !  C’est finalement un dessin de coureuse représentant Manue qui court dans le sens pour atteindre Athènes qui l’emporta.

C’est une chouette expérience que de répondre à une commande, ce que je ne fais jamais, et ce qui est d’ailleurs plutôt étonnant. Bien que je dessine souvent des personnes, et que je suis plutôt satisfaite de ces dessins, j’ai eu beaucoup de mal à me satisfaire de ma réalisation pour le Marathon-Athènes. Tandis que je reste sur des outils quelque part flexibles quand je réalise des croquis, j’ai tenté ici de fixer les choses en contournant un peu et en marquant mieux les aplats de couleurs. Le dessin n’est pas mauvais en soi, mais peut-être n’en suis-je pas si satisfaite car j’ai l’impression de ne pas y reconnaître mon trait ? Ou bien est-ce normal de préférer des esquisses au rendu final ?
L’autre hypothèse est le fait que justement, parce que je m’arrête souvent à l’esquisse sans vraiment finaliser, je n’ai pas l’habitude de voir mes réalisations achevées.

Beaucoup de tricotage de cerveau, mais finalement le fait que je suis exigeante avec moi-même ne pourra que me faire avancer.

Le rendu final :

En tous les cas, si vous voulez lire le récit de Manue pour son marathon, c’est par ici !