« L’ennemi que je vois porte un manteau de décence. »
Ce vers un tantinet intello sort tout droit du répertoire de Bob Dylan. Parfois, les mots qui n’ont rien à voir entre eux sonnent comme une jolie musique.
12 pieds suspendus en l’air comme une menace, portant les habits du mystère et se terminant par une note positive.
Je ne sais pas à quel fait cette phrase fait référence ou si elle est révélatrice d’une certaine vérité pour son auteur.
Je ne connais ni le contexte de cette chanson, ni son message. Et je n’enquêterai pas.
Je suis simplement admiratif de cette indépendance artistique qui s’affranchit d’un sens profond et qui sonne en chacun à sa manière, avec sa propre interprétation.
La spiritualité nous entoure, nous attend, nous habite, peut-être ?, mais prend-on réellement le temps de l’atteindre, ou d’aller à sa conquête.
Non, pas le temps, on nous demande d’agir, de produire, de trancher, d’anticiper, je déteste tous ces mots mais je les subis car mon esprit n’est pas libre, et je crois, dans le miroir, que je porte un manteau de décence…