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SHOCKING. Selon Emmanuel Petit, la France aurait été mieux sous un régime… allemand

Publié le 02 décembre 2014 par Menye Alain
Emmanuel Petit en 2008.

C’est un homme en colère, qui critique la France, en prenant toutefois la précaution de parler de racisme. En partant de Thierry Henry, Emmanuel Petit est allé très loin, sans vraiment porter des gants. Dans une interview accordée à sports.fr, l’ancien milieu de terrain d’Arsenal a pris la défense de son ancien partenaire en regrettant, le manque de considération dont il bénéficie en France. Ce n’est pas seulement le cas pour Henry, mais pour la plupart des joueurs noirs qui ont pourtant servi la France. A la question, «le football français doit-il récompenser son meilleur buteur de l’histoire avec une nouvelle sélection?», Petit, visiblement choqué, se lâche..

«Pourquoi pas, mais les gens n’aiment pas Thierry Henry. C’est qui les gens ? Il parle de l’élite, des intellectuels qui croient qu’ils sont supérieurs aux autres. Ce n’est pas le cas de ma boulangère ou de mon voisin de palier.  » En Angleterre, il a une statue, ajoute-t-il. Cela veut dire beaucoup de choses.  » Il est adulé là-bas, ça vous dérange ? Alors, regardez ailleurs ! Cela me fatigue. Que peut-on reprocher à Thierry Henry? Sa main contre l’Irlande? Il a aidé à la qualification en Coupe du monde! L’Afrique du Sud? Il n’a rien fait. La France est hypocrite et lâche. Parfois, je me dis qu’en ayant été envahis par les Allemands, on serait mieux dirigés aujourd’hui.»

«Les Français, un peuple aussi arrogant, suffisant, menteur et hypocrite»

Pourquoi ne dit-il pas raciste ? Quelques lignes plus loin et après avoir dézingué la presse mainstream tricolore, le champion du monde 98 s’attaque à la mentalité hexagonale au bazooka. «J’ai beaucoup de mal avec les Français, je n’ai jamais vu un peuple aussi arrogant, suffisant, menteur et hypocrite. […] Cela fait des siècles que tous les sportifs, pas seulement les footballeurs, sont méprisés par les élites de notre pays, explique-t-il. On considère que c’est l’apanage des gueux, que c’est uniquement un ascenseur social pour les pauvres. Aux Etats-Unis, on tire les sportifs vers le haut, ils sont des fiertés nationales, on leur donne de l’importance. En France, c’est le contraire.»

Histoire de faire le boulot jusqu’au bout, l’ex-joueur décide de se payer des hommes politiques impliqués dans des affaires. «Quand Brandao prend un mois de prison pour un coup de tête, Cahuzac est encore en liberté, Thévenoud siège toujours à l’Assemblée Nationale.»

C’est dit !


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