Les jolis boutons velus de l’Edgeworthia n’évoluent plus, ils attendent janvier pour s’épanouir, mais ils sont déjà décoratifs :
Ses feuilles sont tombées il y a un mois et, curieusement, il semble déjà en refaire. Mais supporteront-elles l’hiver ?
Un autre très jeune Edgeworthia ne fleurira pas cette année mais il a toujours son feuillage. Tant mieux, cela lui permet de prendre des forces :
Le fusain d’Europe s’est installé tout seul depuis peu à Veneux. Il évolue différemment de celui de Romilly. Il prend plus nettement et uniformément des couleurs d’automne alors que ses fruits ne sont pas encore assez mûrs pour s’ouvrir. Ce feuillage d’automne est très lumineux. Est-ce parce qu’il est davantage à l’ombre ? Derrière lui, encore à peine 1m, mon nouveau néflier du Japon et plus loin et plus bas les arceaux qui soutiennent une vigne sauvage américaine (raisin agréable), Vitis labrusca :
Le beau feuillage persistant mais rouge en hiver de Hydrangea quercifolia :
La monnaie du pape vivace, Lunaria rediviva, est toujours bien présente, elle a même encore des cloisons centrales de siliques. Sous ses larges feuilles, l’aspérule odorante s’est réfugiée pour sa protection. L’aspérule est visible tout l’hiver mais discrète, souvent à l’abri d’une autre plante. Son feuillage explosera au printemps dans cette zone de plusieurs m2.
La ronce du Japon à poils rouges et fruits délicieux, Rubus phoenicolasius, plantée cet été, voit son feuillage prendre des tons dorés :
Sur un grand chêne et sur une arcade, des glycines dorées :
Une azalée caduque a encore des feuilles rouges. A ses pieds un grand tapis de Lamium galeobdolon qui n’a jamais été planté là mais a parcouru plusieurs mètres (nombreux semis à distance dans le jardin et extension par marcottage des longues tiges) pour envahir ce coin à l’ombre :
Les jolies feuilles des cyclamens, mélangées au lierre et à la petite pervenche, forment de beaux tapis où persiste parfois encore une fleur :
Une branche d’actinidia plonge gracieusement vers le sol et se teinte peu à peu de jaune :
L’arum italicum forme de joyeux tapis :
Les fleurs jaunes du jasmin d’hiver se mêlent aux boules violettes du Callicarpa :
Le feuillage lumineux du lierre Oro di Bogliasco (probablement syn. de Goldheart) :
Encore quelques fruits du fraisier des Indes :
Et le feuillage de l’Epimedium qui se dresse fièrement tout ragaillardi par les pluies d’automne :
Si l’on fait très attention, on peut voir des choses étonnantes comme le coloris de ce petit champignon, vert-bleu-gris, dont je n’ai trouvé que le chapeau en ratissant des feuilles mortes :
Il s'agit sans doute du strophaire vert-de-gris, c'est bien cette couleur. Quel est son sexe (je plaisante) ? on trouve aussi souvent le strophaire que la strohaire. Je ne l'ai pas trouvé dans mon Larousse en plusieurs volumes. Je me fie donc au wiktionnaire : c'est masculin.
D'abord considéré comme comestible mais sans intérêt, on le pense maintenant un peu hallucinogène, moins que d'autres strophaires utilisés dans ce but par des tribus. Je n'ai pas essayé.
Les jolis boutons velus de l’Edgeworthia n’évoluent plus, ils attendent janvier pour s’épanouir, mais ils sont déjà décoratifs :
Ses feuilles sont tombées il y a un mois et, curieusement, il semble déjà en refaire. Mais supporteront-elles l’hiver ?
Un autre très jeune Edgeworthia ne fleurira pas cette année mais il a toujours son feuillage. Tant mieux, cela lui permet de prendre des forces :
Le fusain d’Europe s’est installé tout seul depuis peu à Veneux. Il évolue différemment de celui de Romilly. Il prend plus nettement et uniformément des couleurs d’automne alors que ses fruits ne sont pas encore assez mûrs pour s’ouvrir. Ce feuillage d’automne est très lumineux. Est-ce parce qu’il est davantage à l’ombre ? Derrière lui, encore à peine 1m, mon nouveau néflier du Japon et plus loin et plus bas les arceaux qui soutiennent une vigne sauvage américaine (raisin agréable), Vitis labrusca :
Le beau feuillage persistant mais rouge en hiver de Hydrangea quercifolia :
La monnaie du pape vivace, Lunaria rediviva, est toujours bien présente, elle a même encore des cloisons centrales de siliques. Sous ses larges feuilles, l’aspérule odorante s’est réfugiée pour sa protection. L’aspérule est visible tout l’hiver mais discrète, souvent à l’abri d’une autre plante. Son feuillage explosera au printemps dans cette zone de plusieurs m2.
La ronce du Japon à poils rouges et fruits délicieux, Rubus phoenicolasius, plantée cet été, voit son feuillage prendre des tons dorés :
Sur un grand chêne et sur une arcade, des glycines dorées :
Une azalée caduque a encore des feuilles rouges. A ses pieds un grand tapis de Lamium galeobdolon qui n’a jamais été planté là mais a parcouru plusieurs mètres (nombreux semis à distance dans le jardin et extension par marcottage des longues tiges) pour envahir ce coin à l’ombre :
Les jolies feuilles des cyclamens, mélangées au lierre et à la petite pervenche, forment de beaux tapis où persiste parfois encore une fleur :
Une branche d’actinidia plonge gracieusement vers le sol et se teinte peu à peu de jaune :
L’arum italicum forme de joyeux tapis :
Les fleurs jaunes du jasmin d’hiver se mêlent aux boules violettes du Callicarpa :
Le feuillage lumineux du lierre Oro di Bogliasco (probablement syn. de Goldheart) :
Encore quelques fruits du fraisier des Indes :
Et le feuillage de l’Epimedium qui se dresse fièrement tout ragaillardi par les pluies d’automne :
Si l’on fait très attention, on peut voir des choses étonnantes comme le coloris de ce petit champignon, vert-bleu-gris, dont je n’ai trouvé que le chapeau en ratissant des feuilles mortes :
Il s'agit sans doute du strophaire vert-de-gris, c'est bien cette couleur. Quel est son sexe (je plaisante) ? on trouve aussi souvent le strophaire que la strohaire. Je ne l'ai pas trouvé dans mon Larousse en plusieurs volumes. Je me fie donc au wiktionnaire : c'est masculin.
D'abord considéré comme comestible mais sans intérêt, on le pense maintenant un peu hallucinogène, moins que d'autres strophaires utilisés dans ce but par des tribus. Je n'ai pas essayé.