Balade du samedi en forêt. D’un entrechat ravissant quoique peu maîtrisé, j’évite ça :
Naïvement, et surtout bien conditionnée par l’ambiance « trottoir glissant » des petits matins urbains, je pense étron canin. Et puis ça n’aurait même pas été le pied gauche en plus. Il y a donc, dans cette jolie forêt de pins maritimes, des gens pas bien fins qui autorisent le caca n’importe où à leur chienchien. Oh les vilains. D’autant plus que, si chien il y a, il a un souci de digestion manifeste.
Mais des « ça » marrons et gluants, il y en a plein. Trop pour être l’œuvre d’un seul chien, où alors ils sont plusieurs, et faut songer à une épidémie de gastro canine, prévenir tous les vétos de la région, envisager un traitement, que sais-je encore.
En fait, les mammifères n’y sont pour rien. La réponse, la voici :
Du champignon très très en fin de vie, dont la chair a été littéralement liquéfiée, aidée probablement en cela par les pluies des jours précédent. Identifier le champipi relève du défi, mais vu ce qui pousse dans cette forêt-là, je parierais bien pour du cèpe de pin, celui qui, justement, te donne tous les symptômes de la gastro en quelques heures.
Photos : île d’Oléron, décembre 2014