Les éliminateurs de bouées de sauvetage
Publié le 26 mai 2008 par Gilles Poirier
Etre si près de la mer sans jamais la voir. En regardant une image satellite on s’aperçoit que le camps n’est pas à plus de 2 km du bord de l’eau, à la grande différence qu’il n’y a pas de route pour y aller sauf à prendre une piste interdite et gardée jour et nuit par des uniformes et qu’on ne la voit jamais car il n’y a pas de relief. Si on veut de l’eau, il y a la piscine qui j’avoue n’est pas mal du tout. Sinon si on est branché question bronzette, on peut toujours adopter le plan maso des anglais qui se font rôtir torse nu tout l’après midi sur l’aire de pique-nique en plein soleil en train d’écluser bière après bière alors qu’il fait plus de 40°C à l’ombre. D’ailleurs leur peau toute rouge en dit long sur les souffrances qu’ils doivent subir, bien que la bière inhibe la douleur mais le mélanome de la peau, j’en suis sûr ne tardera pas à faire son apparition. Les Kazakh sont plus prudents et préfère rester à l’intérieur jouer au ping-pong pour ne sortir qu’en soirée au coucher du soleil. Les russes eux se contentent de boire et squattent le bar de son ouverture à sa fermeture. Puis il y a les accrocs du sport qui sous prétexte d’éliminer leur bouée de sauvetage ou leur oreiller pour un éventuel partenaire, bravent toutes les règles de bon sens et vont se faire rôtir au soleil, avec la transpiration qui fait effet de loupe, en faisant du jogging, tennis, football, basketball ou même du base-ball. Et d’ailleurs, je me demande si ce n’est pas ces éliminateurs de bouées de sauvetage qui ont fait qu’il est maintenant interdit d’accéder au bord de mer ,car celui-ci devient alors trop dangereux pour ceux qui ne savent pas assez bien nager et se retrouvent ainsi sans bouées.