Magazine Humeur

Boboland

Publié le 15 décembre 2014 par Observatoiredumensonge

Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.

pieri

   BOBOLAND   

Par Jean-Marie Pieri

Sur quelle planète vivons-nous depuis l’accession au trône d’un geste magique que l’on peut attribuer à un rituel tribal « le changement c’est maintenant » sur une douce petite musique socialiste!?

Nul besoin d’exemple pour parfaire la démonstration, le lecteur remplira de lui-même les blancs …

Période de confusion totale dans les esprits échauffés: maux de tête terribles au pays de Descartes le citoyen éberlué s’arrache les cheveux, l’envers, l’endroit, le haut, le bas, le bien, le mal, la justice, la félonie, le respect, la tromperie, la trahison tout se mêle…

Les critères d’évaluation dans tous les domaines sont inversés (si l’on excepte la courbe du chômage, qui elle reste stable, bien ancrée vers le haut et c’est bien la seule à monter), c’est vrai avec les déficits, les dépenses somptuaires de l’Etat, les gaspillages des jocrisses à cocardes, remises de dettes à certains pays, bien criblés, ciblés (pas d’amalgame allons au pays de Tartuffe on pense, on panse bien !)… pendant que les revenus baissent!

Non ne taxerons pas, « aie confiance » distille le serpent enchanteur du célèbre dessin animé (pas de pub)! Qu’en est-il alors? De simples promesses…

Ce pourrissement généralisés des consciences s’accroit, l’injustice sociale s’accroit elle aussi au nom de son contraire, la haine, les conflits se généralisent, tout le monde déteste tout le monde, tolérance, intolérance, honneur, déshonneur, mais on a jamais autant parlé de solidarité, surtout avec la planète Mars, la misère augmente au pays des promesses électorales non tenues!

Dans ce festival d’un théâtre sordide et de mauvais goût, entretenu sans vergogne par des médias serviles façon URSS, des politicards cumulards empêtrés dans de vilains scandales triomphe l’hypocrisie la plus tonitruante (des truands?) rien à voir avec celui d’Avignon, car les imposteurs n’ont pas eux le statut d’intermittents du spectacle, car les gamelles sont bien fournies et se rouler dans la souille leur semble délectable, rien à cirer des malheurs des modestes, des défavorisés quand le navire approche des récifs!

On nous bassine avec de faux problèmes, des diversions idéologiques abracadabrantes, (école, éducation… fumeuses théories) qui font se dresser les cheveux sur la tête des chauves en quête de poils perdus ou de poêles à frire ou à rire entre les larmes, les militants désemparés devant tant de sottise des élites repues, au sérail des hurluberlus on se préoccupe davantage de régionalisme, de découpage électoral, de pâtisserie administrative, or chacun sait que c’est très mauvais pour la ligne et les parties, pardon les partis, les syndicats bambochent et festoient à qui mieux-mieux!

Ne vous inquiétez pas, personne ne parle de partir et la soupe est trop bonne!

Société inégalitaire où seule la fonction compte, résurgence de la cooptation communiste en politique avec sinécure garantie pour les rentiers inamovibles et vissés dans une bêtise crasse!

Tous ces paltoquets mis en scène par Molière se gavent et s’empiffrent à vau-l’eau, ces esprits obèses, pleins d’une morgue et d’un suffisance haïssables manifestant un mépris démesuré pour le peuple qui subit et se serre la ceinture!

Mais le peuple affamé n’a pas le temps de discuter le bout de gras, il se tait et encaisse sans broncher toutes les manoeuvre des petits maîtres félons à la parole donnée. Jusqu’à quand? Tant va la cruche à l’eau…

Serions-nous des moutons prêts à être égorgés pour satisfaire le bon plaisir et les caprices de ces pleutres qui prônent justice, égalité, fraternité et font tout le contraire de ce qu’ils revendiquent!

Mauvais film et mauvais acteurs d’un scénario sans envergure qui hélas nous rappelle des périodes tragiques de l’histoire: mêmes problèmes, mêmes erreurs, même prétention, même aveuglement à ne rien faire, tout en se payant de mots et de phrases creuses!

Il faut reconnaître que de temps à autre un ministre trop gourmand se fait prendre en défaut: plongeant trop profond les doigts dans le pot de confiture et il se noie dans sa turpitude, fausses déclarations de patrimoine ou autres malversations que la morale réprouve… il sort du jeu de quilles, enfoncé par ses complices d’hier trop heureux (peureux) de prendre sa place!

Faut-il révoquer tous les inaptes, les maladroits de la profession, les corrompus invétérés, les arrivistes forcenés qui polluent la machine à couper les cheveux en quatre ou faudra-t-il attendre la pesée des âmes (des ânes) justice divine ou justice populaire! Attendre l’Apocalypse des élections suffit-il?

Le mensonge devient institution d’Etat, d’un Etat faible et lâche, qui se réfugie dans le déni, châtie à contre-temps et à contre-sens, dur et arrogant avec les faibles, mou et veule avec les forts.

Tout comme falsification et manipulation cynique des chiffres du chômage, trucage et braquage riment avec sondages, trahison et copinage avec verbiage, népotisme et concubinage se marient avec l’indigence et la méconnaissance crasse des imposteurs!

Et le peuple dans tout ça! Il gronde et serre les dents!

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur*** 

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