Temps mort
Publié le 21 décembre 2014 par ThywanekSur des murs émiettés, desséchés, affaissés, De faux sommeils blanchis et sous le toit sonore
Où sifflent affranchies des pendules lassées,
Envahissantes ombres, rampe le temps mort.
Ironique refuge où grouille, les yeux creux, Une faune frileuse de fuites fatales,
Coutures calleuses, déchirements véreux,
Cœur poignant qu’ont drogué des étreintes létales.
Des printemps esseulés sans un pleur s’effilochent. Comme un passant dans le lointain. Comme un refus
Grave et serein d’avoir jamais rien qui soit proche
Du vivant qui convulse en manuscrits confus Sous le chaos des cieux. Du penchant goutte à goutte
Qui leurre les naissances mais que nul n’écoute.